Tennis. ATP - Miami - Grigor Dimitrov : "Je peux encore prétendre à de grands titres"

En remportant la finale de Brisbane le 7 janvier dernier, Grigor Dimitrov a mis fin à une disette qui durait depuis 2017 et le sacre aux ATP Finals. Le Bulgare a enfin été récompensé de tous ses efforts en Australie, et semble jouer le meilleur tennis de sa carrière, à 32 ans. Après sa victoire sur Alejandro Tabilo au Masters 1000 de Miami, le numéro 12 mondial s'est confié sur sa saison actuelle pour Tennis Channel.

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"Je peux encore prétendre à de grands titres"

Proche d'un retour dans le top 10 qui montrerait sa résilience et son talent, Dimitrov joue bien et en a conscience. "Je dirais que je joue mieux au tennis actuellement. Je pense que je peux encore prétendre aux grands titres, je l'ai prouvé ces derniers mois et je le prouve encore aujourd'hui. Je veux rester dans ce mode, ce sentiment de vivre dans le présent. Si vous faites tout de la bonne manière, les opportunités viendront à vous, il s'agit de savoir comment en profiter." Face à Yannick Hanfmann en Floride, Dimitrov semble avoir les cartes en mains pour réaliser un grand tournoi, lui qui n'a jamais dépassé les huitièmes de finale en 12 participations à Miami.

All about the balance ⚖�'�

Grigor Dimitrov talks about his balance on and off the court, his 2024 success and one handed backhands at the TC Desk.#MiamiOpen pic.twitter.com/k6n1x7N5S5

— Tennis Channel (@TennisChannel) March 24, 2024

"S'améliorer, c'est ce qui m'obsède le plus en ce moment"

Un aspect qui semble être amélioré est sa capacité à gagner dos au mur, comme face à Tabilo où il était mené un set à rien et 5-2 dans le tie-break de la deuxième manche. "Plus vous passez de temps sur le court, plus vous comprenez le sport. Lorsque vous gagnez des match très serrés, vous gagnez en confiance et en assurance pour ces situations. Je suis de plus en plus constant dans ces moments de pression, mon cœur ne s'emballe plus autant qu'avant, mais en même temps, j'essaie de m'amuser sur le terrain (...) S'améliorer, c'est ce qui m'obsède le plus en ce moment." Egalement interrogé sur le revers à une main qui se fait de plus en plus rare au très haut niveau, le Bulgare a défendu son coup fétiche sans hésiter. "Le revers à une main est un coup très délicat. Je pense que le seul moyen d'avoir un très bon revers à une main est de jouer ce coup depuis le début. En dehors de cela, c'est un coup très difficile. Est-ce que j'enseignerais ce coup ? Absolument (rires). Il a ses bons moments, même s'il y a des moments où c'est très dur pour le corps : le slice, se déplacer et frapper le reste, entrer dans le court."