ATP - Quand Mats Wilander dézingue le tennis actuel

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Après ses réponses pleine de franchises au sujet des joueurs actuels et de leur place dans l'histoire et au sujet de ses rivaux des années 70-80-90, Mats Wilander est amené, par Elpais, a avoir un regard plus global sur le tennis, en oubliant les individualités. Il s'agit ici du circuit, mais aussi de l'évolution de la société et de la place du marketing dans le monde du sport, et donc du tennis : "Ca doit être très difficile de ne pas sentir comme une star quand vous avez tout le temps beaucoup de gens qui vous entourent. Maintenant, ils ont un entraîneur, kiné, un préparateur... Ils sont tous les jours dans vos baskets et vous disent "très bien, bravo". Lorsque vous aviez seulement une personne voyageant avec vous, tout était différent. En outre, je pense que les médias sont un peu confus, parce que nous considérons que beaucoup sont de grandes stars alors que ces joueurs n'ont pas fait ce qu'a pu faire un Bjorn Borg, par exemple. Dans le années quatre-vingt le tennis était à la télévision, sur la chaîne nationale, et maintenant vous devez trouver le tennis sur des chaînes privées, et c'est difficile d'y avoir accès. Aujourd'hui, les stars sont des stars grâce aux médias et parce qu'ils ont des adeptes derrière eux. Maintenant, les joueurs essayent d'être aussi populaire que possible, alors que pour nous le mieux était le contraire : être le moins populaire possible, pour limiter au maximum le temps perdu en interview. Gagner était tout ; le reste, rien. 'Oh, je dois être populaire pour vendre plus de vêtements'. Non, nous allions aux conférences de presse parce que nous le devions, mais maintenant celles-ci sont importantes pour populariser les marques. Je n'avais personne autour de moi en disant : fais cette interview parce que ça attirerait, ou ne pas la faire parce qu'il s'agit est d'un petit tournoi d'une petite ville en Espagne. Non, c'était différent. Je suis tellement heureux de ne pas avoir joué au tennis à cette époque ! Pour moi, cette ère ne parvient pas à garder vivante la passion du tennis."