ATP - Bittoun-Hussey, c'est plus long que Federer-Del Potro à Londres !

Il n'est pas toujours nécessaire de s'appeler Roger Federer ou Novak Djokovic pour détenir des records. Le Français Constantin Bittoun Kouzmine qui étudie aux USA et le Britannique Giles Hussey en ont fait la longue expérience. En quart de finale du tournoi Future de Cancún au Mexique, les deux joueurs ont joué le match en deux sets gagnants le plus long de l'histoire. Ils dépassent ainsi Roger Federer et Juan Martin Del Potro qui avaient établi ce record aux JO de Londres. Sympa pour ces deux joueurs respectivement classés 1149e et 873e mondial d'effacer des tablettes de tels champions. Leur match conclu par le Britannique, sur le score 6-7(7), 6-4, 7-6(4) a duré 4h41 soit 15 minutes de plus que leurs illustres prédécesseurs.

Vidéo - Wimbledon (J) - Kouzmine remporte le point du match

Interrogé par le journal L'Équipe, le tricolore de 22 ans a pu constater que son physique tenait plus que la route :"C'est du grand n'importe quoi (sourires) ! C'est forcément dur après la défaite, d'autant qu'on jouait sous 30 degrés, mais je ne m'étais pas rendu compte de la durée. Ce n'est qu'en sortant que je l'ai appris... J'étais dans mon match, et vers la fin complètement rôti, j'essayais juste de garder le maximum d'énergie pour le point suivant. Je ne m'étais pas imaginé que ça avait duré près de cinq heures. Je suis sorti éclaté. Et le pire, c'est que si j'avais gagné, j'aurais dû rejouer deux heures après, et ma finale de double ! Bon, mon adversaire a dû enchaîner, il a mené 7-6 avant l'interruption par la nuit. Physiquement, je savais que j'étais un dur à cuire, mais c'est toujours bon de savoir que je peux tenir longtemps." Un joueur, qui avait atteint la 18e place chez les juniors, fera peut-être bientôt reparler de lui : "En ce moment je reviens bien. Il y a trois ans, j'étais monté un peu au-delà de la 500e à l'ATP (511e), mais je me suis blessé (fracture du poignet gauche), j'ai mis du temps à revenir. Là, je me sens bien, prêt à revenir." C'est tout le mal que nous lui souhaitons.