ATP - Borna Coric : "Je peux battre tout le monde !"

A 18 ans, Borna Coric a les idées claires et la langue bien pendue. peut-être même un peu trop. Après ses déclarations fracassantes annonçant qu'il était le meilleur joueur de sa génération, le Croate fait encore parler de lui, suite à un entretien qui, là encore, pourrait bien susciter quelques déclarations. Au départ, l'actuel 91e mondial est interrogé sur ses attentes pour la saison 2015...

"En 2014, j'espérais entrer dans le Top 200 et j'ai réussi à le faire. J'ai eu de très bons résultats, mais je ne veux plus regarder en arrière pour faire face à une nouvelle saison et relever de nouveaux défis. En 2015, mon objectif est de terminer dans le Top 50, un objectif que je trouve réaliste, et de jouer mon meilleur tennis. Je sais que ce n'est pas facile, mais je suis prêt à tout donner pour ça", explique Borna Coric dans cet entretien repris par Tennis World Italia.

"Je peux battre tout le monde. Les Top 10 sont encore trop fort pour moi, mais les autres, je peux les battre. J'aime faire face à des situations difficiles, jouer devant des tribunes pleines, lors d'occasions spéciales. Il n'y a pas de grande différence entre un tournoi du Grand Chelem et un Challenger, en ce qui concerne la qualité du tennis. La différence, c'est le mental, croire que vous pouvez gagner et c'est le plus important !

Jusqu'à l'année dernière, je ne prenais pas vraiment soin de mon corps, je ne faisais même pas d'étirement après les matches. Mais, dans le Top 10, ce genre de chose ne se fait pas. Chaque séance d'entraînement se fait à 100% et voir comment les meilleurs joueurs mondiaux travaillent est une source d'inspiration. Je veux entrer dans le Top 10 pour pouvoir dire : 'Je l'ai fait !', c'est ce que je veux depuis que je suis enfant. J'ai toujours eu des ambitions très élevées", conclut Borna Coric, qui connaît un début de saison délicat.

Une victoire inaugurale sur Robin Haase à Chennai, mais depuis, il a enchaîné 4 défaites en autant de rencontres, la dernière, cette semaine face à Sergiy Stakhovsky à Zagreb. Preuve que, pour celui qui a battu Rafael Nadal à Bâle, l'automne dernier, le chemin est encore long. Et la marche entre les Challengers et les matches de très haut niveau, un peu plus haute qu'il ne veut bien le dire...