ATP - Federer évoque Wimbledon, Nadal et sa retraite
Par Thibault RABEUX le 01/07/2015 à 13:58
Privé de titre du grand-chelem depuis 2012 et son sacre à Wimbledon, Roger Federer pense encore pouvoir accrocher un 18e majeur à son incroyable palmarès. Au cours d’un long entretien accordé à la CNN, le Suisse s’est montré confiant quant à ses chances de triompher à nouveau à Londres : « Je pense avoir une chance, assène l’ancien numéro 1 mondial. J’ai gagné quatre titres cette année ; j’ai perdu la finale de Wimbledon en cinq sets l’an dernier contre Novak ; je n’étais pas loin à l’US Open. J’ai besoin de jouer à mon meilleur niveau. Si ce n’est pas le cas, il y a beaucoup de joueurs qui peuvent me causer des ennuis. »
Questionné sur sa rivalité avec Rafael Nadal, le septuple vainqueur de Wimbledon n’a pas tari d’éloges à l’égard de l’Espagnol : « C’est mon plus grand rival, mais aussi le plus populaire et sympathique que j’ai affronté. Son (bon) caractère est une aubaine pour le tennis. J’aime notre rivalité, reconnaissait Roger Federer. Son style de jeu et le fait qu’il soit gaucher complique les choses pour un droitier. Nous avons aussi joué beaucoup de matches sur terre battue où il est le meilleur de l’histoire. » Contrairement à son "meilleur ennemi", le Suisse est très rarement touché par les blessures. Une "chance" selon lui qu’il explique en partie par un train de vie très sain : « Je n’ai jamais joué sous infiltration et je ne suis jamais passé sous le bistouri. J’ai une vie saine, je suis très prudent et bien entouré. Ma femme qui est présente à mes côtés depuis mon titre est d’une importance capitale pour moi. »
L’âge de la maturité
Roger Federer a souvent versé quelques larmes suite à des défaites en finales de grand-chelem. Pour autant, le Suisse se considéré bien moins émotif qu’autrefois : « Je pleurais plus facilement quand j’étais jeune, en particulier entre 8 et 20 ans, même quand j’étais professionnel. Désormais, je prends cinq minutes, je me calme et je suis bien, explique l’Hélvète. Evidemment je suis déçu, mais j’ai appris à ne pas pleurer et à rapidement digérer les défaites. »
A bientôt 34 ans, la question de la retraite se pose de plus en plus pour Federer. Une fin inévitable qui semble partager le Suisse : « Evidemment, j’espère que ça n’arrivera jamais, mais ça sera bon de faire autres choses, comme passer du bon temps avec sa famille et ses amis. Quand je me retirerai, je serai fier de tout ce que j’ai fait, avant de conclure. J’adore ce que je fais actuellement. Je ne considère pas le tennis comme un travail mais comme un passe-temps. »