Tennis. ATP - Gulbis et Safin, irrespectueux positifs selon Gumy

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Dans une interview à La Nacion, Hernan Gumy est revenu sur son expérience d'entraîneur, puisqu'il fut le coach de Marat Safin et Ernts Gulbis. Le pauvre homme, pensez-vous ? Eh bien, il garde quant à lui plutôt un bon souvenir de ces deux fortes têtes du tennis mondial. "Ils avaient le même irrespect de l'adversaire, mais dans le bon sens du terme. C'étaient des joueurs qui marchait à l'affect, à la motivation. C'est toujours le cas pour Ernts." L'Argentin, pour illustrer son propos, a pris pour exemple la victoire à Wimbledon de Marat Safin, alors 75e mondial, sur Novak Djokovic (n°3). "Marat n'aimait pas beaucoup les petits tournois, mais dans les Grands Chelems, il se transcendait. A Wimbledon en 2008, lorsqu'il a vu qu'il devait jouer au deuxième tour contre Novak Djokovic, alors n°3 mondial, il m'a dit qu'il allait le battre. Il y avait des petites piques entre les deux, et il lui a flanqué une vraie raclée". Ces personnalités fortes apportent avec eux sur le court et hors du court, une couleur, une saveur particulières. "Quand Gulbis et Safin entrent dans un vestiaire, l'atmosphère en est modifiée. A mon époque, c'était ce qui se passait quand il y avait Boris Becker. J'aime ces peronnalités entières et franches dans le tennis, qui ne copinent pas avec tout le monde et qu'ils disent ce qu'ils pensent. Avec du respect, bien sûr. Le tennis est un sport d'égoïstes. Et, eux, ils se défendent de cette façon."