ATP - Indian Wells - Gasquet : "Je ne peux plus marcher"
Par Christophe de JERPHANION le 16/03/2015 à 11:19
Une nouvelle fois, le dos de Richard Gasquet l'a trahi, le contraignant à l'abandon face à l'Allemand Michael Berrer, ce dimanche, lors de son premier match à Indian Wells. Les mêmes douleurs, récurrentes, qui lui pourrissent la vie depuis plus d'un an maintenant, qui se sont réveillées à Dubaï. Inquiet, le joueur français va faire l'impasse sur le Masters 1000 de Miami et compte profiter de ce mois qui le sépare d'un autre Masters 1000, celui de Monte-Carlo, pour essayer de guérir, enfin, ces lombalgies...
Que s'est-il passé, dans ce début de 3e set, alors que vous ne sembliez pas souffrir jusque-là ?
Je prends un coup de poignard, tout simplement. A 1-0, je ne peux pas jouer le jeu, je sens que ça va mal. Mais bon, je joue quand même, j'appelle le kiné, je me dis que ça peut passer. C'est sur le côté, mais pas totalement en bas, comme d'habitude, alors, on ne sait jamais. Mais, à 15A, je fais un retour et là, je prends à nouveau un vrai coup de poignard. Toujours dans la même zone. Du coup, je vais rentrer à Paris, Miami, c'est mort. Je vais certainement faire une infiltration et travailler avec les kinés, comme je l'ai fait tous les jours ici, des exercices pendant deux ou trois heures chaque jour. Et on va essayer de mettre en place un plan pour que, d'ici Monaco, on ait éradiqué ce problème. Me reconstruire.
Vous ne sembliez pas être gêné en début de rencontre et ça revient d'un seul coup, c'est quand même inquiétant ?
Plus le match avance et plus c'est difficile. Et ça a rechuté. Oui, c'est inquiétant, je ne vais pas vous dire le contraire. L'infiltration, c'est du passé, j'ai réussi à tenir un an avec mais là, ça repart et c'est très, très douloureux. L'an passé, ça m'a coûté trois mois, avec l'infiltration, ça allait, là, on va voir. En rentrant, on va encore faire beaucoup d'exercices pour renforcer le dos. J'ai essayé ici, à Dubaï, je n'étais pas au top; il n'y a pas eu assez de récupération. Il faut se soigner, sachant que là, c'est plus, beaucoup plus qu'à Dubaï. On n'a jamais parlé d'opération. On va voir ce qui va se passer, je ne peux pas vous dire. Certainement une infiltration... Et, de toute façon, un long périple pour essayer de plus avoir mal, parce que là, je ne peux même plus marcher.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu.