ATP - Juan Carlos Ferrero : "Alcaraz est à 60% de son niveau maximum"
Par Alexandre HERCHEUX le 21/04/2022 à 12:34
Carlos Alcaraz est l'attraction du tournoi de Barcelone. Chez lui, la star espagnole voudra briller et sera porté par les Catalans. Une occasion aussi d'assumer son nouveau statut de 11e mondial et récent vainqueur du Masters 1000 de Miami. Pour Juan Carlos Ferrero, coach du jeune prodige, il ne faut pas brûler les étapes. Pour Teledeporte, le vétéran est revenu sur son travail avec Alcaraz et surtout la gestion de la pression.
Vidéo - La défaite d'Alcaraz contre Korda à Monte-Carlo
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"Je pense que maintenant le niveau de Carlos est toujours à 60% de son niveau maximum"
"C'était quelque chose de différent de ce à quoi j'étais habitué, ce n'est pas la même chose d'entraîner un Alexander Zverev qui était déjà numéro trois mondial", a-t-il expliqué sur son métier de coach. "Je pense qu'avec Carlos, il y avait pratiquement tout à faire, c'était un très jeune garçon avec beaucoup de potentiel mais très désordonné et je pense que nous nous sommes améliorés dans cet aspect. Je pense que maintenant le niveau de Carlos est toujours à 60% de son niveau maximum."
¿Por qué todos los jugones sonríen igual, @ADaimiel?@alcarazcarlos03 | #BCNOpenBS pic.twitter.com/l9sTtAmsA9
— Barcelona Open Banc Sabadell (@bcnopenbs) April 19, 2022
"Je crois que Carlos est Carlos. Il doit suivre son propre chemin"
Comparé à Rafael Nadal ou même parfois Novak Djokovic, Carlos Alcaraz doit faire face à une forte pression. Ferrero, habile, préfère désamorcer. "Je crois que Carlos est Carlos et il faut apprécier que tout le monde voit tant de bonnes choses en lui, mais il doit suivre son propre chemin. C'est vrai qu'il doit regarder les meilleurs joueurs de l'histoire, essayer de tirer un peu de chacun et essayer d'être le meilleur possible. Les gens voient beaucoup de comparaisons, ils y voient beaucoup de bonnes choses, c'est apprécié, mais nous essayons de nous concentrer autant que possible sur les choses qu'il doit améliorer et c'est là que nous en sommes."
