ATP - Kyrgios : "Jusqu'à 16 ans, je détestais le tennis"
Par Christophe de JERPHANION le 11/01/2015 à 14:27
Nick Kyrgios, désormais n°1 Australien, va être sous les feux de la presse australienne pendant les prochains jours. Absent à la Hopman Cup en raison de douleurs au dos, il devrait débuter sa saison à Sydney, cette semaine, avec un premier tour compliqué contre Jerzy Janowicz. Mais, voilà qu'il s'en est fallu de peu pour que Nick Kyrgios ne soit jamais joueur de tennis. Car, il a porté les couleurs australiennes chez les juniors en basket, sport vers lequel son coeur balançait...
"J'ai commencé à jouer au tennis à 7 ans. Je n'aimais pas du tout ça, vraiment pas. J'ai d'abord joué au basket, à l'école et j'avais un bon niveau. Je n'étais pas le meilleur athlète capable de courir partout, athlétiquement, je n'étais même pas bien doté. Ma mère m'a emmené à des courts de tennis, j'ai pris des leçons normales. Et je détestais vraiment ça, jusqu'à ce que j'aie 16 ans.
Mon père m'entraînait et il m'a toujours poussé, jusqu'à me faire presque pleurer à chaque fois. A 14 ans, il a fallu que je choisisse le sport que je voulais pratiquer et je voulais fermement que ce soit le basket, mais mes parents et ma famille voulaient me voir opter pour le tennis. J'étais tout près de ne pas faire carrière dans le tennis", explique Nick Kyrgios dans un entretien au Daily Telegraph.
Heureusement pour un tennis australien en plein renouveau, le voilà fer de lance d'une jeune génération très prometteuse qui va arriver gonflée à bloc pour disputer son Grand Chelem, à Melbourne, dans une semaine.
"Je crois que le tennis australien revient en force. Des anciens comme Sam Groth se font remarquer à Brisbane, tout le monde a vu comment John Millman a joué jeudi soir contre Roger Federer. Je ne vais pas dire qu'il va y avoir tout de suite des changements. Bernard Tomic a déjà prouvé qu'il pouvait se battre avec les meilleurs mondiaux. Il lui faut simplement rester concentré et s'entraîner dur. Et puis, il y a les plus jeunes, moi, Thanasi Kokkinakis, Omar Jasika, aussi. Il y a une excellente nouvelle génération de joueurs australiens, mais nous avons encore du chemin à faire et nous devons rester réguliers", dit encore Nick Kyrgios, qui reconnaît que sa préparation, perturbée par quelques blessures, n'a pas été idéale.
Mais l'envie et la détermination sont là. Nick Kyrgios n'est pas pour rien un grand fan du joueur des Brooklyn Nets Kevin Garnett, connu pour son caractère ombrageux et accrocheur.