ATP - Mauresmo : "Si Murray garde ce niveau, ça va payer"
Par Christophe de JERPHANION le 20/03/2015 à 11:32
Andy Murray affrontera en demi-finales du Masters 1000 d'Indian Wells contre le n°1 mondial, Novak Djokovic. Ce sera la 25e rencontre entre les deux hommes, mais le Serbe reste sur une série de 5 victoires consécutives face au Britannique, la dernière, en finale de l'Open d'Australie. Pourtant, Amélie Mauresmo, interrogée par la presse britannique, refuse de voir dans cette série le signe d'un blocage mental d'Andy Murray lorsqu'il affronte son rival...
"Je ne crois pas que ce soit le cas, je pense qu'il peut vraiment faire tourner les choses à son avantage. Il est dans une bonne période, il joue un bon tennis et je crois qu'il a digéré la finale en Australie, ce qui a sans doute été très difficile pour lui. Sur le moment, il n'en était pas capable", explique la coach française.
Voilà deux ans que Andy Murray n'avait plus atteint les demi-finales d'un Masters 1000, depuis sa victoire à Miami, en 2013. Les résultats mais aussi le jeu affichés paraissent très encourageants et Amélie Mauresmo est persuadée que cette régularité va finir par payer, alors que le Champion Olympique est encore à la recherche d'un premier titre en 2015.
"Si vous voulez gagner les tournois du Grand Chelem, vous devez aussi battre les meilleurs joueurs en dehors des tournois du Grand Chelem. Je crois que, s'il peut garder ce niveau de jeu tout au long de la saison, il sera plus à même de pouvoir réussir une grande performance dans les tournois majeurs", explique la Française, qui va recevoir, on le sait désormais, le renfort du Suédois Jonas Bjorkman.
L'ancienne n°1 mondiale a reconnu qu'elle ne connaissait pas le Suédois mais qu'elle avait confiance sur le fait qu'ils pouvaient former une bonne équipe, en travaillant chacun à sa manière.
"Le plus important est que nous ayons la même vision de la façon de développer le jeu d'Andy et de comment il pourrait continuer à progresser. Le plus important, ce n'est pas qui est le chef ou pas, mais qu'on soit sur la même longueur d'ondes à propos du jeu d'Andy. C'est bien pour lui que nous ne disions pas exactement les mêmes chises, du moment que, à la fin, l'idée est la même", explique encore Amélie Mauresmo.
Enfin, toujours aussi taquins, les journalistes britanniques ont demandé à la Française si elle était impatiente de voir se jouer le quart de finale de Coupe Davis entre la Grande-Bretagne et la France, en juillet prochain. Réponse de la capitaine de l'équipe de France de Fed Cup : "Non, pas vraiment. Les Français commencent déjà à me charrier avec ça. Ce sera un peu compliqué pour moi, je serai sans doute loin de tout ça et certainement pas au Royaume-Uni".