ATP - Miami - Federer : "Berdych a livré un grand match"

Roger Federer tient sa 17e victoire de l'année, en seulement quatre tournois disputés. Mais le 6e mondial est passé vraiment près du gouffre, en demi-finales du Masters 1000 de Miami face à Tomas Berdych (14e). Après avoir outrageusement dominé la première manche, en éclaboussant le Central floridien de toute sa classe, le Suisse a senti à partir du deuxième set le souffle du Tchèque se faire de plus en plus présent sur sa nuque. Parce qu'il n'a pas su conclure à 5-3 dans le dernier set, après un jeu de service complètement raté, il a même dû sauver deux balles de match dans le jeu décisif, avant de s'en sortir sur une double faute de son adversaire, dans une fin de match irrespirable. Une qualification au courage, mais qui ne la rend que plus belle, estime le Bâlois, dans des propos retransmis par le quotidien helvète Le Matin : "Aujourd'hui dans les moments cruciaux d'un match, je parviens à trouver le relâchement et l'agressivité nécessaires. Je me suis énormément battu et j'ai le souvenir d'avoir perdu à Dubaï un match presque similaire contre Donskoy. Je dois avouer que Berdych a livré un grand match. Il a mieux servi au fil des jeux. Il a trouvé les bonnes zones. J'ai réussi des belles choses dans le tie-break, mais lui était encore meilleur. Au final, j'ai été très chanceux.»

Vidéo - Roger Federer battu par Nick Kyrgios, Madrid 2015

Roger Federer affrontera Nick Kyrgios (16e), qui s'est défait en trois sets de l'Allemand Alexander Zverev, pour une place en finale à Miami. Un adversaire que l'homme aux 18 Grand Chelem ne compte surtout pas prendre à la légère : "Je m'attends à un match très difficile. Kyrgios m'a déjà battu. Il sert d'une manière fabuleuse. Il s'est déjà imposé à deux reprises cette année face à Djokovic. Il aime les grands matches dans les grands stades." En espérant que cette fois-ci, le choc entre les deux hommes ait bien lieu. Le Bâlois avait en effet bénéficié de l'abandon de l'Australien en quarts de finale d'Indian Wells il y a une quinzaine de jours à cause d'un virus.