Tennis. ATP - Monte-Carlo - G. Simon : "Ferrer sera dur à battre"

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Vainqueur ce matin de Benoît Paire dans un match marqué par 12 breaks, Gilles Simon est revenu pour TennisActu sur sa rencontre face à l'Avignonnais. Le n°1 Français qui va retrouver David Ferrer pour la troisième fois cette saison a également analysé son futur duel face à l'Espagnol. 

Vous sortez vainqueur de ce match assez décousu face à Benoît Paire. C’est l’impression que vous aviez sur les courts ?

Non pas vraiment. Il y a eu beaucoup de break et c’est ce qui doit donner cette impression. C’est surtout lié à notre jeu et à nos forces. On a été extrêmement bon en retour et il y avait de la pression des deux côtés lors des secondes balles. Mais dans l’ensemble ça a été un bon match avec une grosse intensité, et je suis content de l’avoir gagné.

Pourquoi vos confrontations avec Benoît Paire sont toujours « hors-normes » ?

On a tous les deux une bonne première balle qui peut faire mal et une seconde un peu plus faible. On retourne tous les deux très bien sur deuxième donc aujourd’hui ça ne pardonnait pas. Dès le deuxième jeu il fait cinq retours gagnants, j’en ai fait également plusieurs dans le match. Je n’ai pas eu l’impression qu’il y avait des breaks parce que on jouait mal au tennis, mais plutôt parce qu’on retournait bien.

Au prochain tour vous affronterez David Ferrer, le considérez-vous comme votre bête noire ?

Je considère que je l’ai trop joué ces derniers temps surtout ! Je me sens bien, beaucoup mieux qu’a Miami et j’ai envie de faire un bon match demain. Ce sera différent sur terre et je suis curieux de voir comment ça va se passer.

Affronter David Ferrer sur terre c’est encore plus compliqué ?

Non je n’ai pas cette impression. Il est dur à battre partout, quand on regarde sa carrière ce n’est pas si évident que ça. Il a eu des gros résultats partout.

Vous avez déjà battu David Ferrer deux fois. Vous allez vous servir de ces rencontres pour demain ?

Oui je l’ai déjà battu mais je sais quel match j’ai dû faire pour y parvenir. Pareil à l’Open d’Australie où je lui ai posé des problèmes. J’avais réalisé un grand match mais je l’ai perdu, ça montre à quel point il faut faire un match particulièrement parfait pour le battre. Je me sens bien, la balle sort bien de la raquette, il va falloir se servir de ça demain.

Propos recueillis par la rédaction de TennisActu