ATP - Monte-Carlo - Novak Djokovic : "Le plus dur arrive"
Par Dimitri MARTIN le 19/04/2015 à 22:40
A la suite de sa victoire en finale du Masters 1000 à Monte-Carlo, qui consacre un fabuleux début d'année, le Serbe Novak Djokovic est revenu en conférence de presse sur son match et sa performance de ce dimanche. Petit extrait de ses dires face aux médias.
Novak, vous commencez très mal vos débuts de match. Dans cette finale, vous êtes breaké d'entrée et au retour de l'interruption également. C'était déjà le cas contre Nadal au tour précédent, contre Murray à Miami aussi...
Vous avez raison, je conduis bien une peugeot diesel, et ça me permet d'économiser beaucoup d'énergie, mais cela met beaucoup plus de temps à démarrer (rires). C'est vrai que c'était un démarrage similaire au match contre Rafael Nadal, mais c'était un match complétement différent avec des conditions différentes aussi. Je pense avoir gagné le match avec le coeur en me battant. Je n'ai pas joué au niveau auquel j'aurais voulu jouer et qui a été le mien durant toute la semaine. Mais cela a été aussi à cause de la manière dont a joué Tomas Berdych, qui a joué agressivement, proche de la ligne de fond, me repoussant loin, ce qui m'a obligé à défendre. Il a produit des coups incroyables notamment au retour de l'interruption. Il a eu aussi sa chance dans la match, le troisième set a très bien commencé pour moi, j'ai perdu un jeu de service pour aucune raison mais j'ai gardé un service d'écart qui fut suffisant pour m'imposer en restant solide mentalement. Je ne sentais pas très bien la balle aujourd'hui. J'ai du ajuster ma position sur le court plusieurs fois puisque je commençais à rater et cela me faisait me sentir inconfortable dans mon jeu. Mais au final je suis là avec le trophée et c'est ce qui importe vraiment. Mais parfois gagner difficilement est nécessaire. C'est un début de saison remarquable pour moi et je n'aurais pas pu demander un meilleur début de saison sur terre pour moi.
Vous disiez ne pas bien jouer aujourd'hui (dimanche). Puis il y a eu l'interruption. Comment avez-vous réussi à rester concentré pour revenir et conclure le match ?
Vous savez, la pluie et assez imprévisible, vous ne savez pas comment elle va se comporter, si elle va continuer à tomber ou non. Donc c'était assez difficile pour moi de savoir quoi faire, rester chaud, me relaxer un peu, ou manger quelque chose. Mais ce n'est pas la première fois que j'éxpérimente ce genre de situation. Je suis donc resté avec mon équipe à parler des choses qui n'étaient pas allées, à discuter de ce que j'allais devoir faire et à me préparer pour le reste du match.
Forcément, ce que vous accomplissez là va être comparé à ce que vous aviez fait en 2011. Pensez-vous être dans le même état d'esprit, cela peut-il vous aider ?
L'avoir déjà fait une fois, c'est sûr que ça peut vraiment m'aider à savoir quoi faire et à savoir comment aborder la suite. Si je vais réaliser la même chose? Je n'en sais vraiment rien. Je veux dire par là qu'en 2011 je n'avais pas perdu un match du début jusqu'aux demies de Roland Garros. Cette année j'ai déjà perdu deux fois. Ce sont deux choses différentes mais dans un sens c'est une situtation similaire à 2011 puisque j'ai déjà gagné beaucoup de tournois et de matches. Le fait de savoir que j'ai déjà réalisé cette chose une fois me donne encore plus de raisons de croire que je peux rééditer cette performance. Je vais continuer à avancer, ce n'est seulement que quatre mois dans une année. Et je pense que le plus dur arrive avec la période la plus importante de l'année arrive avec Madrid, Rome, Roland Garros, Wimbledon, le calendrier et très condensé, en seulement deux mois. Evidemment Roland Garros et Wimbledon sont mes priorités. C'est là ou je veux perofrmer le mieux, mais je vais prendre ça étape par étape et je verrais bien jusqu'où cela me mènera.