Tennis. ATP - Montréal - Djokovic : "Je savais à quoi m'attendre"
Par Karl BOULLAND le 16/08/2015 à 10:04
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Opposé à Jérémy Chardy en demi-finale du Masters 1000 de Montréal, Novak Djokovic n'a pas tremblé et s'est imposé facilement en deux manches. En conférence de presse, le Serbe a évoqué son match du jour contre le Français et a déclaré qu'il serait prêt à disputer la finale du tournoi canadien face à Andy Murray
Etes-vous content de votre niveau aujourd’hui par rapport à hier? Etes-vous satisfait de votre match ?
J’ai mieux joué qu’hier. Mais je dois jouer à un ou deux niveaux au-dessus, au moins, si je veux gagner le titre demain. Je le sais. D’un autre côté, j’ai l’expérience des finales dans les grands tournois. J’ai joué contre Nishikori ou Murray de très nombreuses fois sur cette surface en particulier. Je serai très motivé pour gagner cette finale demain, tout comme mon adversaire, quel qu’il soit. J’espère être à la hauteur de la situation et jouer mon meilleur match de la semaine.
Le soigneur est venu sur le court deux fois pour votre bras, y a-t-il un souci ?
Je l’ai senti pas intermittence cette semaine, un peu plus que d’habitude. Mais j’ai pu jouer avec, grâce à un traitement et au temps que je passe sur la table avec mon kiné et les knés de l’ATP. Cela m’aide à jouer. Je ne pense pas qu’il y ait un souci pour demain.
Vous n’allez pas encore le redire, mais chaque jour votre niveau estmeilleur que la veille, qu’est-ce qui a changé aujourd’hui, pour passer à la vitesse supérieure ?
Cela dépend aussi beaucoup de l’adversaire. Gulbis est très imprévisible. Il a un gros service. Il a tendance à faire beaucoup de fautes, mais en même temps, il fait beaucoup de points gagnants. Il ramène beaucoup de balles et il a un super retour. Il a beaucoup de talent. Il n’a pas peur d’attaquer ses coups. On est toujours dans l’expactative, on ne sait pas ce qui va vous tomber dessus. C’est la raison pour laquelle je n’étais pas dans ma zone de confort hier. Chardy, par contre, était un peu plus prévisible. Je savais à quoi m’attendre, je me sentais donc un peu plus à l’aise.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu