ATP - Murray : "Amélie Mauresmo est extrêmement forte"
Par Christophe de JERPHANION le 01/03/2015 à 19:26
Voilà 9 mois que Andy Murray et Amélie Mauresmo travaillent ensemble et trois mois que la Française a les pleins pouvoirs. Mais, malgré la finale atteinte lors de l'Open d'Australie, le champion britannique doit encore justifier son choix, toujours contesté. Ce dimanche, das le Sunday Times, Andy Murray prend donc encore une fois la défense de son coach, qu'il qualifie d' "extrêmement forte" et qui a une influence "apaisante" sur lui.
"Certains ne seront jamais satisfaits, tant que je n'aurais pas gagné un Grand Chelem avec Amélie. Les gens vont dire que ce n'est pas un bon coach, mais je sais qu'en vérité, elle est un bon coach. Je ne comprends pas. Je ne vois pas pourquoi tout le monde l'a blâmée (après le Masters). Je n'ai vu ça à propos d'aucun autre coach ou ancien joueur, du genre 'Michael Chang est nul' ou "Ivan Lendl est nul', ou Edberg ou Becker", explique Andy Murray dans cet entretien.
Le plus dur, pour la Française, c'est finalement d'assurer la succession d'Ivan Lendl, avec qui Andy Murray a remporté ses plus grands succès, deux titres du Grand Chelem plus le titre olympique. Mais cela n'excuse pas, aux yeux du joueur, cette perpétuelle comparaison faite au détriment de la Française, sous-estimée, selon lui...
"J'ai connu de grands succès avec Ivan Lendl. Etait-il l'entraîneur parfait ? Non. Etait-il un très bon coach ? Bien sûr. Il avait de très grandes qualités, mais aussi de mauvais côtés. Amélie a connu beaucoup de choses en tant que personne et elle a très bien fait face aux critiques qu'elle a subies durant toute sa carrière.
On la voyait comme une joueuse incapable de réisister à la pression. Les gens voudraient lui rappeler que, même si elle a été n°1 mondiale, elle a toujours subi la pression. Mais, à la fin de sa carrière, elle a réussi à surmonter ça et elle a remporté des titres majeurs. Alors, je crois qu'elle est très forte mentalement.
La raison pour laquelle j'ai décidé de travailler avec elle, c'est que, lorsque je me suis assis et que j'ai parlé avec elle, je l'ai trouvée apaisante. Elle a écouté tout ce que j'ai dit. Elle n'a pas cherché à m'interrompre immédiatement. Et j'étais en accord avec tout ce qu'elle a dit sur ce qu'elle avait vu de mon jeu", conclut Andy Murray.