ATP - Pouille a son programme pour Roland : "Je suis inscrit partout"

Un an et demi plus tard, Lucas Pouille retrouvait le 3e tour d'un Masters 1000 à Monte-Carlo. Après deux matchs convaincants face à Guido Pella et Alexei Popyrin, le Nordiste a cette fois été battu ce jeudi par le coriace Alejandro Davidovich Fokina 6-2, 7-6(2). Dépassé dans la première manche, Lucas Pouille a bien réagi dans la deuxième manche ne montrant un visage bien plus convaincant, obtenant même 2 balles de set à 6-5. Ces balles non converties ont coûté cher au Tricolore qui n'a pas existé dans le tie-break, touché dans le bas du dos. La route est encore longue pour retrouver son meilleur tennis mais Lucas est clairement sur la bonne voie et compte bien jouer toutes les semaines jusqu'à Roland-Garros. En espérant que son corps tienne la cadence. 

Vidéo - Lucas Pouille, battu en huitièmes à Monte-Carlo

Retrouvez le tableau de Monte-Carlo en cliquant ici

Savez-vous ce qu’il en est de votre blessure? Est-ce grave ou pas ?

Je ne pense pas que ce soit très inquiétant. Je n’ai pas encore passé d’examen, mais je pense que ce n’est pas un souci. Je ne peux rien dire pour l’instant car je n’en sais rien. C’est douloureux, mais j’espère que ça ne sera rien.

C’est votre côte ?

Non, c’est dans bas du dos sur le côté droit.

Avez-vous des regrets après ce deuxième set ?

Evidement j’ai des regrets. J’ai eu une balle de break à 4/3 que je n’ai pas pu faire, et à 6/5, j’ai eu balle de set. Il a eu de la chance sur une balle de set où il a frappé un coup droit gagnant qui a tout juste touché la ligne, mais cela fait partie du jeu. Bien sûr, j’ai des regrets parce que j’ai eu des opportunités pour revenir à un set partout. Je ne suis pas sûr par contre que j’aurais pu finir un troisième set si j’avais gagné le deuxième. On ne saura jamais. J’ai quand même des regrets.

Deux victoires, une défaite en huitième de finale, est-ce encourageant ? Vous attendiez-vous à jouer à ce niveau ?

Oui, c’est encourageant. Il y a beaucoup de positif dans tout ça. C’est ce que je vais retenir. Bien sûr, je ne m’attends pas à ce que tout soit parfait, à tout faire parfaitement, mais je suis assez content de ces deux victoires. Et même d’aujourd’hui, même si j’ai joué moyen, car au début du match, j’ai eu du mal à mettre mon jeu en place. J’ai presque pu renverser la situation au deuxième set. Il y a des choses positives, c’est ce que je vais retenir. J’espère jouer dès la semaine prochaine dans le même état d’esprit.

Que devez-vous travailler ?

Tout ! Mais surtout, j’ai besoin de jouer des matches pour trouver le rythme, d’enchaîner les matches, semaine après semaine, dans le même état d’esprit. Voilà ce dont j’ai besoin, enchainer les matches pour pouvoir mettre mon jeu en place et me débarrasser des erreurs comme celles que j’ai pu faire aujourd’hui à certains moments.

Comment allez-vous gérer votre programme d’ici Roland Garros ? Vous êtes inscrit à Belgrade, et il y a Madrid où vous avez des amis…

Oui peut-être, peut-être… Le programme est simple : je me suis inscrit partout, toutes les semaines. On verra où j’irai selon mes résultats. Il faut s’inscrire plusieurs semaines à l’avance et c’est difficile de savoir quelle sera la situation. Si tout va bien, il y a Belgrade ou Barcelone, j’aimerais avoir le choix. Puis, Estoril et Munich, puis Madrid, Rome. A Madrid, j’ai une chance d’avoir une wild card, à Rome, je suis dans les qualifications. Il y a aussi Lyon et Genève. Après, c’est Roland Garros. Une bonne série, toutes les semaines. On verra.

Pour les JO, si vous avez la chance de pouvoir y aller, allez-vous vous faire vacciner avant de partir ? Quelle est votre position sur le vaccin ? 

Si j’ai la possibilité de me faire vacciner, je le ferai. Nous ne sommes pas les premiers sur la liste. Je ne sais pas ce qu’il en est pour les sportifs des Jeux Olympiques. Pour l’instant, je suis loin, mais si je suis dans les quatre premiers et que je peux aller aux J.O., si on me dit qu’il faut faire le vaccin pour y aller, je le ferai sans hésiter, si cela peut me faciliter la vie là-bas