ATP - Rafael Nadal réagit aux accusations de dopage
Par Christophe de JERPHANION le 23/11/2014 à 12:27
Rafael Nadal, qui inaugurera un complexe sportif portant son nom dans sa ville de Manacor ce lundi, a donné une longue interview au quotidien El Mundo, disponible en ligne depuis ce samedi. Le champion espagnol, opéré de l'appendicite il y a 3 semaines et qui ne reprendra l'entraînement que début décembre, y évoque ses nombreuses activités durant sa convalescence, sa perception du monde au-delà de sa bulle de sportif de haut niveau, évoque sa perpétuelle soif de gagner, le Masters de Londres ou encore le dossier Gala Leon, dans lequel on lui reproche des positions sexistes.
Mais, le Majorquin répond aussi aux accusations de dopage qui le visent depuis qu'on a annoncé qu'il traîtait sa blessure au dos avec des cellules souches, traitement au combien controversé et que certains pays assimilent à des pratiques dopantes. Une polémique sans fondement, pour le nonuple vainqueur de Roland-Garros.
Comment va votre dos ?
Bien. Il n'y a rien à dire de plus que ce que vous savez déjà. J'ai souffert à différents moments de la saison, comme à Roland-Garros ou lors d'autres tournois où tout n'était pas parfait. Je profite de cette période de repos forcé pour essayer de soigner tous mes problèmes de santé.
En quoi a consisté le traitement ? En quoi est-il différent de celui que vous suivez pour vos genoux ?
C'est un peu différent. Angel Ruiz Cotorro, le médecin qui me suit, vous l'expliquerait mieux que moi, mais c'est assez simple. On sépare le plasma de ton propre sang, on le centrifuge et il reste des facteurs de croissance qu'on vous injecte pour essayer de régénérer les endroits lésés. Je ne crois pas que la méthodologie de chacun des deux traîtements soit très éloignée. Simplement, celle-ci est un peu plus agressive parce qu'il faut faire quelques trous dans le bas du dos pour en extraire les cellules mères au niveau de la crète iliaque, un des os du bassin. Ensuite, il faut les cultiver, les laisser se reproduire pour que la régénération des tissus se fassent plus rapidement.
En Italie, ce genre de traîtement est interdit, car on le considère comme du dopage...
Je ne crois pas que ce soit le cas. Je n'ai pas connaissance de cette information, mais, finalement, nous sommes encadrés par des règlements mondiaux, pas espagnols ou italiens. Evidemment, on fait ce qu'il est possible de faire et jamais de ma vie je ne ferais ce qui n'est pas autorisé. Jamais je ne ferais quelque chose qui pourrait compromettre ma santé.
Rafael Nadal dipsutera le tournoi exhibition d'Abu Dhabi, début janvier, avant d'entamer sa saison officielle au tournoi de Doha, puis de défendre à l'Open d'Australie, les points de sa finale 2014. Mais dans quel état de forme sera-t-il, alors qu'il a très peu joué depuis le dernier Wimbledon ?
L'intégralité de l'entretien de Rafael Nadal à El Mundo est à lire ici.