ATP - Rome - Djokovic : "Roland-Garros... le gros défi de la saison !"

Après avoir zappé le Masters 1000 de Madrid, Novak Djokovic est prêt à en découdre sur la terre battue de Rome. Le n°1 mondial a déjà été titré à quatre reprises au Foro Italico est est le tenant du titre. L'an dernier, il a remporté le tournoi en ne cédant qu'un set. Cette année, le Serbe a vécu un premier tout étrange face à Taylor Fritz, n°31. Il menait tranquillement 6-3 5-3 lavant que Fritz ne le débreak pour recoller à 5-5. La pluie a fait son apparition entre temps et le Serbe est devenu furieux envers l'arbitre qui a tardé à stopper la rencontre. Après trois longues heures d'interruption, le Serbe a conclu au tie-break après 1h39 de jeu et 3h de pause.

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"A 6-3 5-4, j'ai baclé mon jeu de service..."

Il revient sur ce deuxième tour : "C'était un match très étrange avec des conditions étranges. Évidemment, jouer sous la pluie non-stop pendant presque deux sets complets, c'est un défi pour moi et pour lui. Je pensais que j'avais un avantage parce que les conditions étaient plus lentes, ce qui me permettait de retourner ses services, car il a de très gros services. Donc j'ai en quelque sorte gardé le contrôle du match, puis j'ai servi pour le match. Un jeu de service très négligé, bâclé. Il a bien joué, il a fait un super passing shot pour revenir. J'étais stressé à la fin évidemment, mais je pense que c'était la bonne décision d'arrêter le match. Quand je suis revenu, je pense que nous avons fait jeu égal jusqu'au dernier point. Je suis heureux d'avoir pu terminer ce match en deux sets. Je sais que je peux mieux jouer. Je vais travailler demain pour essayer de m'assurer que je le ferai dans deux jours."

"Je suis excité de venir à Paris"

A deux semaines de Roland-Garros, il revient sur l'exigeance de la surface : "Nous savons tous que la terre battue est une surface plus lente. Autant elle demande plus d'énergie physique, mais aussi, je pense, de l'énergie mentale et émotionnelle. Je pense que vous devez vous entraîner sur la terre battue plus que sur toute autre surface pour être à l'aise. C'est aussi une surface très exigeante en termes de tactique. Parfois, c'est vraiment le jeu du chat et de la souris où vous devez vous battre pour avoir une meilleure position sur le terrain, parfois utiliser des coups que vous n'utiliseriez pas normalement sur une autre surface, comme ce coup droit ou revers en cloche, pour essayer de revenir dans le jeu, construire votre position. Je veux dire, c'est la surface qui probablement exige d'un joueur qu'il défende mieux que sur n'importe quelle autre surface. Mais, écoutez, je n'ai pas joué beaucoup du tout, donc je ne me sens pas physiquement épuisé ou fatigué. Je ne pense pas que ce sera le cas pour moi en venant à Paris. Je suis excité de venir à Paris. C'est évidemment le plus grand objectif de ma saison sur terre battue. J'espère avoir plus de matchs ici à Rome. Rome, puis d'autres à Belgrade, puis d'être au top de ma forme pour Roland Garros."

"Nous avons joué à un jeu social, ce n'était pas Uno, c'est le Parcheesi"

L'interruption a duré plus de trois heures, le Serbe donne des conseils pour gérer ce genre d'imprévus : "Nous avons joué à un jeu social, ce n'était pas Uno, c'est le Parcheesi. C'est comme ça qu'ils l'appellent en espagnol.  Nous essayons, pour ainsi dire, de tuer le temps avec ça. Dans ce genre de circonstances, vous ne savez vraiment pas quand vous allez retourner sur le terrain. Toutes les demi-heures il y a un point de contrôle et ils vous feront savoir si le match est reporté. Il faut gérer le repas, si vous vous reposez ou si vous dormez un peu ou pas. Parfois, si vous vous endormez, vous vous réveillez, peut-être qu'il faut du temps pour que les moteurs se mettent en marche. Mais j'étais réveillé. J'ai écouté de la musique, j'ai parlé à mon coach de son observation de mon jeu, de ce qu'il faut mieux faire. Mais nous nous sommes aussi amusés. J'ai parlé à mes enfants. Il y a toujours quelque chose à faire."