ATP - Shanghai - Stan Wawrinka : "Londres reste génial"

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Stan Wawrinka arrive au Masters 1000 de Shanghai avec le titre de Tokyo dans les valises. Le Suisse, quatrième au classement ATP, est désormais requinqué après un coup de pompe physique lié à l'enchaînement des différents évènements. Il privilégie la qualité dans ses entraînements pour répondre présent et faire un gros coup dans les tournois de fin de saison, notamment à ce Masters de Londres qui le fait toujours rêver.

Stan, cela a été logiquement fatigant d'enchaîner la Coupe Davis et Metz après l'US Open. Avez-vous eu l'impression de retrouver un second souffle à Tokyo ?

Oui c'est clair que j'ai retrouvé de l'énergie à Tokyo. Je me suis blessé à la cheville à Metz. J'ai fait plus d'une semaine sans tennis avant d'arriver à Tokyo. J'ai pu quand même me reposer. Au début je n'ai pas joué mon meilleur tennis au Japon mais j'étais bien, je me sentais mieux avec plus d'énergie. Cela fait du bien de gagner un titre.

Votre douleur à la cheville est complètement oubliée ?

Oui il n'y a plus rien. On est en fin de saison. Avoir une petite blessure comme cela, ça fragilise un peu plus. Il faut faire attention mais il n'y a plus de douleurs et c'est cela l'essentiel. Je pense que c'est la fatigue accumulée. Déjà en Coupe Davis c'était dur. Mentalement et physiquement cela devenait compliqué. Des fois il y a des signes qui ressortent.

Pensez-vous qu'il va falloir puiser pour la fin de saison ?

Non ça va du fait aussi je joue bien et que j'ai gagné un titre. J'essaye de moins m'entraîner en fin de saison, de plus me reposer, de moins faire en quantité et plus en qualité. Après ce sont aussi des tournois que j'adore. Je vais jouer Bâle à la maison, Bercy et finir avec le Masters. C'est une chance énorme et je ne peux qu'en profiter. 

Cela devient "naturel" pour vous de vous qualifier pour le Masters de Londres ?

Pour moi cela reste exceptionnel. Au début d'année mon objectif était de me qualifier pour le Masters. Le fait de le faire aussi tôt prouve que j'ai fait une grosse année mais Londres reste génial. La première fois il y a deux ans, j'étais comme un gamin. Cela reste une chance énorme. Tous les joueurs au monde rêvent d'y participer. Il y a plein de choses, on est que huit etc. Je reste super excité d'y participer, c'est clair.

Avec la demie de l'an passé, le titre vous paraît-il plus accessible ?

Je ne pense pas que le fait d'avoir fait demie l'an passé me dise que cette année je peux aller chercher le titre. Cela reste une nouvelle année. Il faut voir comment je vais jouer. On va être les huit meilleurs au monde. Cela va dépendre comment je vais me lancer dans le groupe. Après c'est clair que je sais que depuis deux ans, je suis capable de battre tous les joueurs. Il faut que cela se déroule bien, être prêt dès le début.

Propos recueillis par Carole Bouchard, pour Tennis Actu