Tennis. Bilan ATP - Felix et 3 Bleus ont franchi le mur du cent... !

Vingt-quatre joueurs ont vécu, en 2019, un moment rare, émouvant, inoubliable, jouissif. Pour certains, ça n'a été qu'une étape. Pour d'autres, le mot délivrance n'est peut-être pas exagéré. Il s'agit du franchissement du mur du 100. L'ascension la plus fulgurante est bien évidemment celle de Felix Auger-Aliassime. Lorsqu'il débute 2019, le Canadien est 109e mondial. L'explosion" arrive fin février, lors de l'ATP 500 de Rio, où il arrive jusqu'en finale. Il "gobera" le Top 50 à Miami. Et il intègre le Top 20 juste avant l'US Open. La fin de saison est plus compliquée pour "FAA", blessé à la cheville, mais il achève l'année avec le dossard 21. Il est déjà sur place à Brisbane pour l'ATP Cup.

Vidéo - Félix Auger-Aliassime à ses débuts alors qu'il avait 11 ans

La deuxième sensation s'appelle Jannik Sinner. Car la pépite italienne est partie de très loin. Il a débuté l'année dans un 15 000 $ en Tunisie au 549e rang mondial. Comme il ne fait rien comme les autres, il a commencé par remporter un Challenger en février. Avant de soulever le trophée d'un 25 000 $ chez lui, à Trente. Premier succès sur le Tour en avril à Budapest. Le mur du 100 est franchi le 28 octobre, grâce à sa demi-finale à Anvers puis une victoire à Vienne face à Gaël Monfils. Prochaine étape? Le premier titre ATP. Il en a l'étoffe.

Trois Bleus dans le cercle fermé

Totalement inconnu, Juan Ignacio Londero s'est fait une place au soleil très vite en gagnant le tournoi de Cordoba. Bien installé dans le Top 100, l'Argentin est aujourd'hui 50e mondial. Autre jolie révélation: le Serbe Miomir Kecmanovic, qui a connu son moment de gloire le 18 mars. Le lundi suivant son quart à Indian Wells.

L'année 2019 a été prolifique pour les Français. Trois Bleus se sont hissés dans le Top 100: Corentin Moutet - le 17 juin, après son titre au Challenger de Lyon - , Antoine Hoang - le 18 août - et Grégoire Barrère, qui courait tant après... Seul bémol pour le Provençal: il n'a pas tenu le rythme et pointe aujourd'hui au 116e rang mondial. Il n'est pas le seul. Des joueurs comme le Canadien Brayden Schnur, l'Allemand Yannick Maden, le Portugais Pedro Sousa, l'Indien Prajnesh Gunneswaran  ou le Polonais Kamil Majchrzak n'ont résisté que quelques semaines. Les stats montrent qu'une fois là haut, c'est plus facile de rester mais pour ces six-là, la pente était trop raide. Pourront-ils de nouveau goûter à cet air différent? Ou bien une nouvelle vague de jeunes va déferler?