Coupe Davis - L'Inde surclasse complètement le Pakistan (4-0)
Par Titouan CAMY le 01/12/2019 à 14:20
Cette fin de semaine marquait la rencontre, qui a finalement eu lieu, entre l’Inde et le Pakistan dans le cadre de la Coupe Davis. Elle avait été reportée à plusieurs reprises à cause des conflits politiques importants opposant les deux pays, avant que le Kazakhstan n’accepte d’accueillir la rencontre. Les matches ont donc lieu dans le ville de Nur-Sultan. Et comme attendu, les Indiens ont surclassé leurs adversaires.
Vidéo - Coupe Davis - "All to be champions" avec Nadal, Griezmann
Ce vendredi ont eu lieu les deux premiers simples, et l’équipe Indienne, menée par Sumit Nagal (131e) et Ramkumar Ramanathan (176e) n’a fait qu’une bouchée des Pakistanais, ne leur laissant que deux petits jeux. Ramanathan remportait d’abord son match face au capitaine Pakistanais, Muhammad Shoaib, lui infligeant deux roues de vélo, 6-0, 6-0. Puis Nagal a bien failli l’imiter face à Huzaifa Abdul Rehman, mais a laissé deux jeux à son adversaire en deuxième manche (6-0, 6-2). A noter que Shoaib, âgé de 17 ans, établit le record du capitaine le plus jeune d’une équipe de Coupe Davis.
Samedi, le double opposant Jeevan Nedunchezhiyan et Leander Paes à Shoaib et Rehman, a lui aussi été rapidement expédié par les Indiens, sur le score de 6-1, 6-3. Finalement, Sumit Nagal est revenu sur le court face à un troisième jeune joueur, Yousaf Khalil, et ne lui a laissé qu'un seul jeu (6-1, 6,0). Après tout le temps passé à tenter de trouver une solution pour organiser la rencontre (plus de 300 jours), les joueurs sont finalement restés un peu moins de trois heures sur les courts.
En 1991, le Sri Lanka recevait la Syrie et remportait les cinq rencontres, ne laissant en tout et pour tout que six jeux à leurs adversaires. Il s’agit toujours aujourd’hui de la victoire la plus écrasante en Coupe Davis, et les Indiens sont passés très près de battre le record. On rappelle que Aisam-Ul-Haq Qureshi et Aqeel Khan, les meilleurs joueurs pakistanais, ont décidé de boycotter la rencontre dû à la décision de jouer les matches dans un lieu neutre.