Coupe Davis - La Guadeloupe et la guéguerre Lurel-Chalus

 

Dans un communiqué de presse publié donc sur son compte Facebook, Victorin Lurel, président sortant de la Région Guadeloupe a donc fait part de son étonnement sur l'éventuel désistement de son ancien fief quant à l'organisation de la Coupe Davis. La nouvelle majorité conteste en effet son chiffrage et refuse dorénavant d'accueillir sur son sol la rencontre entre la France et le Canada.

 

La guerre des chiffres

 

"Je rappelle que le chiffrage de 1,5 million d'euros pour l'ensemble de l'opération a été arrêté à l'issue d'une visite, fin novembre, du vélodrome régional avec les services de la Région et les officiels de la Fédération française de tennis. La part de la Region dans la prise en charge de ce budget est parfaitement compatible avec les moyens de la collectivité." a-t-il annoncé. Alors que l'organisation de la manifestation à Baie-Mahault semble compromise du fait d'un surcoût important, l'ancien président de la région maintient que son chiffrage est le bon : "Tout autre chiffrage revient à prendre en compte d'autres investissements non nécessaires à l'organisation de la compétition. Les 4,5 millions d'euros dont j'entends parler sont tout simplement fantaisistes."  

 

Quelles retombées pour la région Guadeloupe ?

 

Victorin Lurel avait proposé la candidature de sa région alors que Trélazé, Albertville ou encore Rouen étaient candidates afin que la rencontre puisse avoir lieu dans les Antilles. L'idée avait sans doute été insufflée par le nouveau capitaine de l'équipe, Yannick Noah : "Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la Martinique se dit d'ores et déjà candidate, au vu de l'expression d'une volonté de la Guadeloupe de revenir sur sa parole envers la Fédération française de tennis et le capitaine de l'équipe de France, Yannick Noah".  Il a tenu à rappeler que cette rencontre était importante en terme de relations internationales. Air Canada, par exemple, a renforcé en septembre ses offres à destination des Antilles depuis le 24 décembre. C'était donc selon lui la possibilité de faire fructifier cette collaboration entre les deux territoires : "L'organisation de cette compétition en Guadeloupe, portée par la Ligue guadeloupéenne de tennis et soutenue par l'ensemble du mouvement sportif guadeloupéen, constitue une formidable opportunité de mettre en valeur la Guadeloupe au niveau international, en particulier dans un pays comme le Canada avec lequel des liens économiques et aériens existent déjà avec les Antilles françaises."

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