Coupe Davis - Simon : "Je n'aurai pas peur d'y aller"
Par Christophe de JERPHANION le 01/03/2015 à 10:01
Récent vainqueur du tournoi de Marseille, Gilles Simon sera, à partir de vendredi, un des leaders de l'équipe de France de Coupe Davis face à l'Allemagne, à Francfort. Une position inhabituelle pour lui, qui n'a pas que des bons souvenirs dans cette épreuve et qui surtout, l'an passé, a souvent été placé par Arnaud Clément comme 5e homme. Seulement, les absences pour blessure de Jo-Wilfried Tsonga et Richard Gasquet changent la donne. C'est même en n°1 qu'il va jouer cette fois.
Interrogé ce dimanche dans le JDD, Gilles Simon, qui n'a jamais sa langue dans sa poche, évoque cette rencontre face à l'Allemagne, l'équipe de France, qu'il a connue dirigée par Guy Forget puis par Arnaud Clément, les atermoiements autour de Gaël Monfils mais aussi sa situation personnelle dans cette équipe... Il en dresse un état des lieux avec humour et lucidité :
"En Coupe Davis, je ne suis pas le symbole de la stabilité non plus! J’ai dû perdre 8 fois (dont 7 matches à enjeu). Cela dit, dans un sens, c’est une forme de stabilité ! Mais pas vraiment celle qu’on recherche. Un mec pas stable comme Gaël l’est beaucoup plus que moi en Coupe Davis ! En tout cas, si Arnaud Clément me demande d’y aller, je n’aurai pas peur. Il y a des chances que ce soit le cas cette année, mais je n’ai aucune maîtrise là-dessus", déclare le 16e mondial.
Mais Gilles Simon revient aussi dans cet entretien sur les polémique qui ont suivi la finale perdue face à la Suisse en novembre dernier et les commentaires durs qui ont été prononcés.
"Cela ne blesse pas parce qu’on sait que ça va arriver. Quand tu as perdu, ça ne peut pas être fluide. On va remettre en cause untel ou untel, fouiner, donner la parole aux uns et aux autres. On est tous partis en vacances en se disant : 'bon bah, on va les laisser faire…' On se doutait que cela allait générer un gros truc, mais pas si longtemps. Là, on en a parlé pendant deux mois !", explique Gilles Simon, qui revient ensuite sur le cas Yannick Noah, détonateur des polémiques...
"Quand Yannick dit quelque chose, ça porte, tout prend de l’ampleur. Ce qui m’a surpris, c’est que ça vienne de nulle part. On ne l’attendait pas particulièrement là-dessus. Mais dans le fond, il n’y avait rien de nouveau. Non, je n’ai pas eu le moindre contact (avec lui). Les autres joueurs, je ne sais pas", lance le Niçois.
L'intégralité de l'entretien est à lire ici.