Coupe Davis - Simon : "Je vais essayer de me racheter"
Par Vincent TOUSSAINT le 05/03/2015 à 16:33
Vidéo - Coupe Davis 2015 - Simon et Monfils à l'entraînement
Gilles Simon va être le premier Tricolore sur les courts demain afin de bien lancer l’équipe de France opposée à l’Allemagne lors du premier tour de la Coupe Davis. Numéro 1 français pour l’occasion, il a évoqué en conférence de presse ses mésaventures en Coupe Davis et son approche du rendez-vous allemand. Tour d’horizon.
Gilles, vous êtes propulsé n°1 tricolore pour ces rencontres de Coupe Davis, comment le vivez-vous ?
Je suis n°1 au classement des Français en l’absence de Jo donc c’est juste une question de classement. Ensuite, ça a toujours été un objectif de faire partie de l’équipe et de bien jouer. Je ne l’ai pas assez fait par le passé donc je vais essayer de me racheter.
Quelle est votre relation avec la Coupe Davis ?
C’est une relation compliquée dans le sens où c’est un objectif dans ma saison. Ça ne se passe pas souvent très bien pour moi dans la compétition donc j’espère que là, ça va mieux aller.
Justement, les statistiques en Coupe Davis ne sont pas très bonnes pour vous. Comment l’expliquez-vous ?
C’est vrai, elles ne sont pas très bonnes. Il y a plusieurs raisons mais ce que je peux faire c’est me servir de ces défaites pour faire un bon match demain. Dans le passé j’ai souvent joué contre des Top 10 chez eux donc ça n’a jamais été facile pour moi et sinon, quelques fois, j’ai mal géré les matches alors je vais faire le maximum pour oublier tout ça et redresser la barre demain.
Quels ont été les mots d’Arnaud Clément pour vous faire digérer l’épisode de Lille ?
Cela a été une déception. On était en finale, on voulait vraiment la gagner. On a eu l’impression de passer à côté de ce rendez-vous. Sortir d’une finale avec ce sentiment là à domicile, ce n’est jamais agréable mais l’avantage en Coupe Davis c’est que l’année suivante, on la rejoue. On repart du premier tour mais on a un bon groupe et on doit se mettre en position pour pouvoir la gagner à nouveau.
Avez-vous mis tout à plat entre vous, les joueurs ?
Après l’Argentine en 2013, on a tout remis à plat. On s’est dit les choses. Il y avait des choses à améliorer pour la vie de groupe. On a mis tout sur la table mais à Lille, c’est juste une finale qui s’est mal passée.
Comment appréhendez-vous le match de demain ?
Struff ne laisse pas le temps de s’habituer sur le terrain. C’est un joueur dangereux. Il va falloir que je me sente à l’aise très tôt dans le match. Je pense que ce sera une clé de la partie.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu