Coupe Davis - Tsonga : "Nous ne sommes pas les plus forts"

Battu par la Grande-Bretagne lors des quarts de finale de la Coupe Davis, la France quitte déjà la compétition alors qu'un tableau plus clément l'attendait par la suite. En conférence de presse Jo-Wilfried Tsonga a tenté d'expliquer les raisons de cet échec. 

Quelle analyse faites-vous de ce week end ? Quelles sont les raisons de cet échec ? 

L'analyse est assez simple, on était moins bon qu'eux ce week-end. Il faut savoir le reconnaître. C'est difficile car par la suite il y avait des bonnes équipes mais pas aussi fortes que celles que l'on a l'habitude de jouer. C'était des équipes sans joueur du Top 10, il y avait de la place si on passait ce week-end, mais on ne peut pas revenir en arrière et il faudra attendre l'année prochaine pour gagner la Coupe Davis.

Que manque t-il à cette équipe pour parvenir à remporter la Coupe Davis ? 

Il ne manque pas grand chose car on a fait deux finales et on joue très bien au tennis. Il manque un petit plus, un joueur capable de battre tout le monde lors de ses simples. J'aimerais que ce soit moi, on s'applique tous pour y parvenir, que ce soit moi, Richard, Gilles, ou Gaël on essaie tous d'être au top de ce que l'on peut faire. Mais il y a quand même une sélection naturelle et il y a en a toujours un qui est plus fort que l'autre au tennis. Pour l'instant nous ne sommes pas les plus forts, mais evidemment que l'on va essayer de se poser les bonnes questions pour être meilleur individuellement. 

Richard Gasquet n'a pas joué le moindre match alors qu'il sort d'une très belle performance à Wimbledon. Vous comprenez ce choix ? 

Dans l'équipe on ne peut être que quatre. Aujourd'hui nous n'avons pas vu Richard Gasquet car il n'y a pas eu de cinquième match, sinon il aurait joué. Je crois qu'aujourd'hui il n'y avait pas plus de raisons de mettre Richard que Gilles. Il ne faut pas minimiser la performance de Gilles à Wimbledon, il a très bien joué, je pense même qu'il a battu des joueurs meilleurs que Richard. Je ne pense pas que le problème soit là. 

Propos recueillis par la rédaction de TennisActu