FFT - Caujolle : "Les mandats de la FFT ont été mauvais"
Par Thibault KARMALY le 23/02/2017 à 15:16
Jean-François Caujolle est un directeur de tournoi satisfait, malgré les absences de Stan Wawrinka et Grigor Dimitrov cette année à Marseille ou l'élimination précoce d'Alexander Zverev. Dans un entretien accordé au quotidien L'Équipe, le patron de l'Open 13 Provence, a notamment évoqué la "prise de risque" que consitue le fait d'engager des joueurs comme Gaël Monfils ou Nick Kyrgios. "Certains joueurs représentent toujours une prise de risque : Monfils, Kyrgios ... On ne sait pas quelle sera la qualité de leur prestation", a d'abord confié Jean-François Caujolle à L'Équipe. "Gaël, je l’ai choisi en premier très tôt parce que, d’une part il n’a jamais gagné à Marseille ; d’autre part, je sais qu’il peut être en retrait ou dans un jour sans, mais ça fait partie du jeu. Et c’est le type de joueur que j’aime avoir. Kyrgios pareil. Je préfère investir sur Monfils et Kyrgios que sur Berdych et Cilic, qui sont beaucoup plus neutres et lisses."
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"Roland-Garros et Bercy sont les derniers de leur catégorie"
Le boss du tournoi marseillais a également évoqué la récente élection de Bernard Giudicelli à la tête de la Fédération française de tennis (FFT), et estime que l'instance est désormais entre de bonnes mains pour redorer le blason du tennis français. "Je pense qu’il (l'avenir du tennis français) est entre les mains de personnes qui ont le désir d’apporter quelque chose de nouveau. Les mandats passés ont été, selon moi, des mauvais mandats en termes sportifs, humains, en termes d’image aussi. Une reprise en main était nécessaire. Il faut une politique de la gagne et restructurer toute la partie sportive, redonner de la confiance en interne, redonner de la confiance aux instances internationales. Il faut aussi faire bouger les lignes sur Roland-Garros et sur Bercy. Aujourd’hui, ces deux tournois sont les derniers de leur catégorie. Roland-Garros est le dernier des Grands Chelems et Bercy est le dernier des Masters 1000. C’est un ressenti partagé par le plus grand nombre, malheureusement. Il fallait qu’il y ait une petite pulsion électrique pour changer les choses", a ainsi expliqué Jean-François Caujolle à L'Équipe.