Grand Chelem - Le tennis italien retrouve une place de choix
Par Antoine RICHARD le 17/07/2018 à 13:02
2017 a été l'année de l'échec pour le tennis italien qui n'a placé aucun de ses membres dans un quart de finale d'un Grand Chelem. Jusque-là, les supporters italiens pouvaient s'appuyer sur une forte présence féminine dans les derniers tours des compétitions les plus prestigieuses à l'instar de l'US Open où il y a toujours eu deux femmes italiennes, en quarts de finale, entre 2011 et 2015. Cette dernière date marque le retrait du monde du tennis de Flavia Pennetta. Depuis cette édition 2015, il y a eu Roberta Vinci, en 2016, et c'est tout. On retrouve aussi une forte présence de Sara Errani, toujours dans les huit dernières des Internationaux de France de 2012 à 2015. Aujourd'hui, elle se situe à la 75e place, à l'âge de 31 ans, tandis que Roberta Vinci n'est plus qu'à la 193e place, à 35 ans.
Vidéo - Suivez toute l'actu tennis sur Tennis Actu !
C'est donc de renouveau dont le tennis italien avait besoin après une année 2017 traversée dans l'absence la plus totale au moment des quarts de finale des Grands Chelems. Pire encore, du côté des hommes, aucun n'a réussi à se qualifier à ce stade de la compétition depuis Fabio Fognini, en 2011, qui avait d'ailleurs dû déclarer forfait. Cela était vrai jusqu'à ce Roland-Garros 2018 où Marco Cecchinato a émergé aux yeux du grand public en s'offrant sa toute première demi-finale. C'est une émergence sur le tard puisqu'il a 25 ans. Toujours est-il que Camila Giorgi a suivi son exemple lors de ce Wimbledon puisqu'elle a donné rendez-vous à Serena Williams en quarts de finale en ne passant pas loin d'une qualification pour les demies. Ce sont ces deux-là qui incarnent donc l'avenir d'un tennis italien qui cherche à étoffer son palmarès en Grand Chelem, dans l'ère moderne, bien maigre : Adriano Panatta (1976) pour les hommes et Francesca Schiavone (2010) et Flavia Penetta (2015) pour les dames.