Insolite - Deux matchs à deux tournois différents en un jour

Vidéo - Média - MYTENNISOPEN aux côtés de TennisActu.net

On connaissait le cumul d'emplois dans la vie quotidienne, voici maintenant sa déclinaison tennistique : le cumul de tournois. Le circuit Challenger n'étant pas très rémunérateur, les joueurs sont en constante recherche de tournois à disputer, jouant souvant de nombreuses semaines d'affilée pour optimiser leurs revenus. Mais le Danois Frederik Nielsen est passé au niveau supérieur, puisqu'il a tout simplement dû disputer deux matchs à deux tournois différents le même jour. L’événement s'est produit dimanche. Nielsen, formant avec Johan Brunstrom la paire tête de série n°1 du tournoi de Tiburon, avait atteint la finale du tournoi et était donc programmé pour jouer dimanche. Problème, il était également engagé au Challenger de Sacramento en simple, et devait disputer son match du tableau qualificatif... dimanche. Pas perturbé, Nielsen explique que "c'était une situation unique, mais les organisateurs m'avaient assuré vendredi qu'ils trouveraient un moyen pour que je puisse disputer les deux matchs si besoin. Je savais que ça pouvait être un souci quand je me suis inscrit, mais je suis content d'avoir pu disputer les deux épreuves. S'il y a bien un endroit où ce genre de choses est possible, c'est ici".

En effet, "seulement" deux heures de route séparent Tiburon de Sacramento, rendant possible le cumul de matchs avec une programmation adaptée. Le Danois a donc disputé son match des qualifications à Sacramento (battant facilement son adversaire en 61 minutes), puis a voyagé jusqu'à Tiburon, où il est arrivé en avance pour sa finale en double, qu'il a remporté. "Je savais que j'avais environ 2h30 de marge, car mon match en simple était à 9 heures du matin tandis que le programme ne débutait qu'à 12 heures à Tiburon et qu'il y avait la finale simples à disputer avant mon double. J'aime ce genre de situation, c'est pour cela que je joue. Je suis content d'avoir pu jouer deux matchs en un jour, c'est toujours bon signe", conclut Nielsen avec optimisme.