Interclubs - Bautista : "Je ne pensais pas être 15e"
Par Christophe de JERPHANION le 26/11/2014 à 14:22
Le weekend dernier, le TC Quimperlé a bénéficié d'un renfort de choix, lors de la 3e journée des Interclubs : l'Espagnol Roberto Bautista Agut, 15e joueur mondial et récemment honoré par l'ATP qui l'a désigné meilleure progression de l'année 2014. A 26 ans, le joueur originaire de la région de Valence a connu une saison faste, au cours de laquelle il a remporté deux tournois, à Stuttgart puis sur le gazon de Den Bosch.
Sa présence au sein de l'effectif breton donne des ambitions au club de Quimperlé, actuellement 3e de sa poule, et qui va disputer un match très important ce mercredi face au leader, le TC Paris. A cette occasion, le Télégramme, quotidien régional breton, est allé rencontré Roberto Bautista Agut pour une interview-fleuve.
Il y évoque par exemple sa progression, assez inattendue, même pour lui : "Je travaille très dur depuis trois ou quatre ans, je m’entraîne bien. J’espérais connaître une bonne année, continuer à progresser, mais je ne pensais quand même pas atteindre la quinzième place mondiale. Après, j’ai toujours fait attention à ne pas me fixer sur le classement, à continuer de travailler au quotidien. C’est certainement la clé de ma progression".
Et, bien sûr, il raconte pourquoi et comment il se retrouve à disputer les Interclubs sous les couleurs de Quimperlé, lui qui vit dans sa ville natale de Castellon, près de Valence, où il s'entraîne depuis quelques mois avec Javier Pilar, l'ancien coach de David Ferrer, qui habite aussi dans la région.
"Le club m’a aidé quand je n’étais pas aussi fort qu’aujourd’hui. C’est une façon de les remercier. J’ai souhaité venir pour leur donner un coup de main, mais aussi pour voir les copains. On s’entend tous très bien, cela fait quatre ans que l’on joue ensemble. C’est quelque chose qui compte, et cela me fait plaisir de venir les voir quelques jours ici, en fin d’année, et jouer un ou deux matchs avec eux. Ici, il y a beaucoup moins de pression, c’est la fin de l’année, c’est nettement plus relax que sur le circuit ATP".
Enfin, il évoque ce qui restera sans doute le gros échec de cette saison très réussie : son expérience en Coupe Davis, qui s'est soldée par une défaite lourde de conséquence lors du match de barrage disputé en septembre au Brésil.
"C’est certain que d’aller jouer un barrage au Brésil, sur terre, en altitude, rendait les choses compliquées. Et Thomaz Bellucci est un joueur très dangereux. Je n’ai pas eu beaucoup de réussite et on se retrouve en deuxième division. La Coupe Davis, c’est toujours compliqué, les équipes sont très proches les unes des autres. Mais j’adore cette épreuve. Il y a beaucoup de pression, beaucoup de responsabilité. Ce n’est jamais facile de jouer en Coupe Davis".
L'intégralité de l'entretien est à retrouver ici.