IPTL - Djokovic ravi de l'expérience, mais prudent
Par Christophe de JERPHANION le 15/12/2014 à 13:13
Novak Djokovic a conclu sa participation à la première édition de l'IPTL par une écrasante victoire 6-0 sur Gaël Monfils, largement insuffisante, toutefois, pour permettre aux UAE Royals, sa franchise, de rattraper les Indian Aces, vainqueur de cette compétition. Manifestement, le Serbe a apprécié cette nouvelle expérience, même s'il a redit qu'il ne voulait pas que ce genre d'engagement vienne entraver sa carrière sur le circuit ATP ou risquer de raccourcir sa carrière...
L'IPTL "m'a donné l'occasion de côtoyer des légendes de ce sport mais aussi mes habituels collègues et cela m'a permis de ressentir l'esprit d'équipe qui n'existe habituellement pas sur les tournois ATP, qui sont des épreuves individuelles. J'ai participé à deux journées dans deux lieux cette année, pourquoi ne pas envisager plus pour l'an prochain ?
Je ne sais pas si Mahesh Bhupathi comptera sur moi, nous n'en avons pas encore parlé. Je me souviens qu'il m'avait parlé de son projet il y a un an et demi et j'avais trouvé ça génial. Je l'ai soutenu tout au long de sa réalisation et je suis vraiment content pour lui que ce soit un succès. Cette ligue va aider notre sport à grandir sur le marché asiatique", a expliqué le n°1 mondial, dans une conférence de presse, évoquant le joueur indien promoteur de la nouvelle compétition.
Mais, Novak Djokovic a rapidement tempéré cet enthousiasme : "Honnêtement, c'est encore trop tôt pour dire comment je me sens et si c'est le bon choix pour moi. Il faut prendre en compte énormément d'éléments. Mais c'est d'abord la programmation qui prime, peu importe l'offre. Je crois que c'est ce qui me permet de faire durer ma carrière", conclut le Serbe, qui ne viendra donc peut-être pas chaque année en Asie pour disputer l'IPTL s'il sent que cela pourrait être une trop grosse charge après une saison bien remplie, ou que cela empiète, comme pas mal de joueurs et de joueuses l'évoquent, sur la préparation de la saison suivante.