Tennis. ITF (J) - Inès Ibbou, étoile en froid avec sa Fédération
Par Clémence LACOUR le 11/12/2015 à 08:45
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Il n'est décidément pas facile d'être un jeune ou une jeune joueuse au-delà de la Méditerranée. Après le cas Aziz Dougaz, Tennis Actu s'intéresse maintenant à la jeune Inès Ibbou, 16 ans, et n°31 du classement Junior. Cette jeune fille a dû mettre fin à sa collaboration avec la Fédération Algérienne de Tennis, après un désaccord entre son père et l'instance nationale. Ce type de désaccord est assez courant, et ce quelle que soit la Fédération : on se souviendra par exemple en France du cas d'Aravane Rezai. "Nous avons travaillé dans l'anarchie et il y a eu des dépassements. La Fédération a signé des contrats de sponsoring à mon insu, alors que je suis le tuteur légal de ma fille. Cette dernière a été complètement délaissée par la Fédération qui n'a même pas daigné prendre de ses nouvelles lorsqu'elle a contracté une blessure au coude en septembre dernier, lors d'un tournoi international à Mansourah (Tlemcen)" a expliqué Kamel Ibbou à l'Algérie Presse Service. "Je tiens à préciser que nous n'avons aucun problème avec le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) qui a mobilisé tous les moyens financiers pour la réalisation et la mise en oeuvre du programme sportif de ma fille. Inès perdra de cette façon sa bourse en Espagne, mais c'est la meilleure décision à prendre", a-t-il ajouté. Le patron de la Fédération Algérienne de Tennis pense quant à lui que son instance "a très bien fait son travail, car elle a fait passer Inès Ibbou de la 200e à la 29 place du classement mondial juniors en l'espace d'une année. Et ce n'est pas fini, car le meilleur est à venir" et a estimé, en outre, que sa structure était "la mieux placée pour gérer la carrière d'Inès Ibbou" et que si son père persistait à vouloir l'en détacher, "il gâcherait son avenir". La jeune fille se trouve pour l'heure à Miami, où elle doit participer à un tournoi du 13 au 22 décembre.