ITF - Les confidences de Lucie Wargnier sur la méthode Bartoli
Par Roxane TEJERINA le 19/12/2018 à 14:37
Voilà bientôt trois semaines que Lucie Wargnier travaille d'arrache pied à Dubaï avec Marion Bartoli, qui découvre de son côté le coaching. Cette jeune Picarde de 19 ans, classée à la 761e place mondiale au classement WTA, affiche, avec ce choix, des ambitions précises. Championne de France à 12 ans, la joueuse du TC Noyon avait vu sa carrière freinée en 2015 une rupture du ligament croisé antérieur du genou droit. Avant de rentrer en France le week-end prochain, la jeune femme s'est confiée au Parisien sur les effets déjà ressentis de sa collaboration avec l'ancienne championne de Wimbledon (2013), qu'elle a rencontré au CNE de Roland-Garros lorsque cette dernière avait entrepris une tentative de come-back. Une fois celle-ci avortée, Lucie Wargnier a sauté sur l'occasion "J’ai tout de suite fait appel à elle. Marion est une personne très humaine, entière, qui aime aider. J’attends qu’elle m’apporte son mental, la qualité de la concentration qu’elle avait pendant sa carrière."
Vidéo - Quand Marion Bartoli annonçait son retour en décembre 2017
Comment vit-elle cette prépa foncière que la native du Puy-en-Velay avait annoncé dès le départ comme allant être épuisante ? "Elle a des qualités que d’autres n’ont pas, elle me réapprend à jouer au tennis, un tennis différent. C’est comme si c’était un autre sport. [...] On commence à 9h30, on finit à 14-15 heures, précise la Noyonnaise. On coupe 3 heures pour que mes muscles et ma tête se reposent, et on reprend entre 3 et 4 heures de sports encore. Au début, ça m’a fait un choc. J’étais vraiment fatiguée à la fin de la journée." Bref, la Noyonnaise qui fêtera ses 20 ans en février n'avait jamais vécu à un tel rythme. Mais ces efforts sont à la hauteur de ses ambitions... "Mais il faut en passer par là pour y arriver, réussir ma carrière et faire comme Marion, ne pas rester dans le top 100. Il faut que j’aille gagner un Grand Chelem. J’ai gagné énormément de puissance, d’endurance. Sur le plan mental, il faut tout le temps être à fond, car il n’y a pas de limite avec Marion, mais je ne lâche rien. Je suis contente de notre collaboration, on s’entend bien sur le terrain et en dehors. Elle me permet d’apercevoir ce qu’est le haut niveau" Des progrès observés par la principale interressée, et affichés sur Instagram (vidéo ci-dessous).