ITW - Federer : "Quel chemin parcouru en un an !"
Par Christophe de JERPHANION le 22/10/2014 à 20:29
Vidéo - Roger Federer et ses plus beaux points à Bâle
47 minutes ! C'est le temps qu'il a fallu à Roger Federer ce mercredi pour battre Gilles Muller et franchir le premier tour du tournoi de Bâle. Une démonstration pour la tête de série n°1, finaliste l'an passé, mais qui avait pourtant abordé son tournoi dans un contexte bien différent. Avant de retrouver Denis Istomin, le Suisse Roger Federer revient sur une année entre ombres et lumières...
Votre équipe favorite, le FC Bâle, joue ce soir en Ligue des Champions, est-ce pour cela que vous avez tenu à passer si peu de temps sur le court ?
Pas du tout ! Souvent, je joue au même moment ou je ne peux pas voir les matches, alors je sais comment gérer ces moments. Non, c'est un premier tour vraiment satisfaisant, j'ai très bien joué. Je me suis vraiment bien senti, je n'ai pas perdu d'énergie du tout, donc le deuxième tour s'annonce bien. Je vais me préparer très professionnellement pour jouer Denis Istomin comme il faut le faire.
Un mot sur ce joueur ouzbek qui sera donc votre prochain adversaire...
Il a les capacités pour être très dangereux. Il est assez dangereux sur son service, surtout la première, il est assez rapide pour un grand gars et il peut être dangereux sur les retours, en coup droit comme en revers. Il est peut-être un peu moins bon dans le déplacement vers l'avant, mais pour ce qui est des pas chassés, de la couverture latérale, il est bien. Il faudra voir comment ça se présente. Aujourd'hui, il a quand même gagné 6-1, 6-1, contre Jerzy Janowicz, c'est quand même un score incroyable. Je n'ai pas vu ce match-là, mais il faut quand même se méfier, parce que c'est un résultat énorme de sa part.
L'an passé, à Bâle, vous étiez à la recherche de confiance après une année difficile, cette année, c'est tout autre chose. Vous mesurez le chemin accompli en une année ?
Oui, je suis bien conscient de par où je suis passé pour en arriver là. Mais j'avais quand même joué la finale l'an passé (il avait perdu en 3 sets contre Juan Martin Del Potro) et refaire une finale cette année, même si tu es confiant, ce n'est jamais facile parce que les adversaires ont aussi leur mot à dire. J'ai beaucoup bossé en dehors du court pour retrouver la confiance en mon jeu de jambes et aussi sur le plan mental. Je suis vraiment content de pouvoir aborder maintenant les matches de façon beaucoup plus relâchée et confiante. Tu uses et brûles beaucoup moins d'énergie dans tout ce que tu fais et c'est bien plus agréable de vivre comme ça.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu