ITW - Gaël Monfils : "Faire le bilan à Bercy... ou Londres"
Par Bastien RAMBERT le 11/04/2016 à 15:22
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Décontenancé en début de match, Gaël Monfils (16e) a mis du temps à trouver la bonne carburation face à Gilles Muller, qui a mené 5-2 puis 5-3 service à suivre au premier tour du Masters 1000 de Monte-Carlo. La suite fut bien plus difficile pour le Luxembourgeois car Monfils, demi-finaliste l'an dernier, a enchaîné onze jeux de suite pour s'imposer 7-5, 6-0. Le Français, désormais bien plus calme et réfléchi, évoque ses ambitions pour la suite en insistant sur le fait qu'il veut se focaliser sur lui-même pour viser le plus haut possible.
Gaël, le début de match a été compliqué (5-2 puis 5-3 service à suivre pour Muller)...
Gilles n'est pas un joueur facile à dompter au début. Il servait bien, j'avais encore quelques réflexes de dur, je le faisais bien jouer avec pas forcément des trajectoires de terre battue. J'ai eu un début un peu plus dur.
Comment appréhendez-vous la saison sur terre battue et ce tournoi de Monte-Carlo ? Vous voulez évaluer votre niveau de jeu ou c'est un véritable objectif ?
J'ai envie de bien jouer, forcément. J'ai envie d'installer un jeu solide d'entrée si je peux. J'ai bien fini mon match en espérant monter en puissance au prochain. Je ne sais même pas contre qui je vais jouer mais je veux monter en puissance, essayer de gagner match par match.
L'année dernière, vous aviez atteint les demi-finales dans ce tournoi qui était compliqué auparavant pour vous...
Oui l'année dernière il y avait beaucoup de réussite. Je l'admets : ici, cela n'a jamais été une terre de prédilection mais voilà s'il y a un peu de changements, j'espère qu'il y en aura encore cette année si possible.
Vous avez réussi le meilleur début de saison de votre carrière. Cela signifie quoi pour vous ?
Je n'en sais rien en fait. C'est vous qui le dites. Honnêtement je ne regarde pas ça. J'essaye de faire des choses simples, de m'entraîner, d'être bien chaque jour, de m'améliorer chaque jour. Le reste je ne regarde pas forcément et j'espère tirer un bilan à la fin de l'année, à Bercy... ou Londres (lieu du Masters, comme il l'a indiqué en conférence de presse).
Comme chaque année, le gros truc pour vous, c'est Roland-Garros...
Oui Roland-Garros c'est le rêve, forcément. Comme je dis chaque année, je n'y pense pas. Je pense à bien me mettre en place, bien mettre mon jeu, essayer de gagner beaucoup de matchs et d'arriver en confiance pour Roland-Garros.
Qu'est-ce qui a changé chez vous ? Vous n'êtes plus le même qu'avant...
Honnêtement c'est dur à dire. Je ne sais pas trop. Je bosse avec mon entourage. Forcément c'est différent. On a une équipe différente, de nouvelles choses, de nouvelles bases, de nouvelles personnes. On a des choix différents donc je fais un travail différent. Si cela se ressent c'est cool, si j'arrive à continuer à gagner des matchs cela sera encore mieux et si on peut gagner un gros titre cela sera encore encore mieux.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu, à Monte-Carlo