ITW - Grosjean : "Gasquet doit se faire plaisir"
Par Lara FRANCOIS le 28/05/2014 à 21:05
Sébastien Grosjean co-entraîne Richard Gasquet, avec l’Espagnol Sergi Bruguera, ancien double vainqueur de Roland-Garros. A la veille du match du deuxième tour que son poulain doit disputer ce jeudi Porte d’Auteuil, contre l’Argentin Carlos Berlocq, 47e joueur à l'ATP, il fait le point pour Tennis Actu sur la forme du numéro un français et 13e joueur mondial.
Après son premier match (gagné face à Bernard Tomic 6-2, 6-2, 7-5), qu’en est-il des problèmes de dos qui ont privé Richard de préparation au tournoi auquel il a d’ailleurs failli renoncer ?
Il n’a eu aucune douleur au dos, seulement des courbatures lors son premier match. Il n’avait pas pu jouer ni même s’entraîner depuis deux mois. Il y avait un peu de tension.
De la pression aussi ?
Non, pas de pression. Quand on n’a pas joué pendant deux mois, il n’y a pas de pression. En tout cas, il ne devrait pas en avoir après deux mois sans compétition. Jeudi, il faudra jouer tranquille, comme il l’a fait au premier tour. Il faut prendre ça comme un match d’entraînement. Il est arrivé ici plus relâché que les autres années où il arrivait très ambitieux. Là, ce n’est pas le cas car il n’a pas eu de préparation, il manque de matches.
Quand Richard dit que Berlocq est favori, ce n’est donc pas pour évacuer la pression ?
Non. Le gars, il a joué toute la saison, il a gagné à Estoril. Par rapport aux résultats, oui, Berlocq est favori. Richard se dit ‘lui il a le rythme, moi pas’. C’est une analyse de la situation telle qu’elle est au moment T. Qu’il soit là, c’est déjà génial. Mais il aurait préféré jouer, gagner des matches et arriver en pleine forme ici.
Arriver à Roland-Garros sans pression ne peut-il donc pas, du coup, lui permettre de créer l’exploit ?
Il ne faut pas qu’il pense au tournoi, ni même à la deuxième semaine, seulement au prochain match. Voire même il ne faudrait pas qu’il pense à Berlocq, et encore moins à la deuxième semaine mais seulement à prendre du plaisir à jouer et avec le public.
Propos recueillis par Lara François à Roland-Garros