Tennis. Oeiras (CH) - Pierre-Hugues Herbert s'incline pour son grand retour
Par Augustin PITRÉ le 03/01/2023 à 14:10
Deuxième journée du Challenger indoor d'Oeiras ce mardi. Un grand moment pour Pierre-Hugues Herbert, qui retrouvait le circuit 202 jours après une vilaine blessure. Le 15 juin dernier, il s'était abîmé le genou au Challenger sur gazon d'Ilkley. Les ligaments ont été endommagées mais l'Alsacien a pu éviter l'opération. En fin d'année, il s'est testé au CNGT de Chartres en disputant deux matches et demi - sa finale a été arrêtée à cause de la condensation - et s'est lancé au Portugal avec le dossard 305. Il s'est finalement incliné face un qualifié, en l'occurrence Dino Prizmic, un jeune (17 ans) croate bourré de talent (7-5, 6-1).
Vidéo - Jules Marie après sa défaite sur Richard Gasquet à Caen
"P2H" est engagé en double au côté de Jonathan Eysseric. Issu des qualifications, Kenny de Schepper, est tombé en trois sets contre un autre "q", le Turc Cem Illkel (4-6, 6-2, 6-4).
Debru va jouer l'Allemand Ejupovic
Lundi, la journée a été bonne pour Gabriel Debru. Le jeune grenoblois - qui profite d'un programme d'aide de l'ATP pour intégrer le tableau final - affrontait le Hongrois Mate Valkusz et après une première manche compliquée, il s'est bien ressaisi (2-6, 6-1, 7-5). De quoi le mettre en confiance après quatre revers consécutifs en Challenger depuis septembre dernier. Il affrontera l'Allemand Elmar Ejupovic, 326e mondial.
Prizmic takes it 7/5 6/1. 18th consecutive win, incredible#AtpChallenger #ChallengerTour #Prizmic #Tennis #Oeiras pic.twitter.com/2wABre4DT2
— Tennis4ever (@Tennis4everr) January 3, 2023
De Schepper avait pourtant éliminé Jules Marie lors des qualifications
Après un passage à l'Open de Caen, Jules Marie, 487e mondial, a bossé dur en cette fin d'année à l'Académie Mouratoglou. Il a espéré des désistements pour pouvoir prendre part aux qualifications du Challenger indoor de Lisbonne. Le feu est passé au vert et il défiait dimanche l'Italien à Samuel Vincent Rugerri, 430e mondial. Après avoir encaissé le premier set 6-4, Jules Marie s'est imposé en un peu plus de 2 heures de jeu. Son deuxième set remporté 8-6 au tie-break a complètement plombé le moral du récent vainqueur du M15 de Sharm ElSheikh.
Ce lundi, il se mesurait à Kenny De Schepper, 350e mondial,. Comme à Balma en mars dernier, le géant toulousain s'est imposé 4-6, 7-6, 6-4. Le Normand a mené 6-4, 5-3 et peut avoir des regrets... KDS s'est quant à lui incliné au premier tour contre Cel Ilkel.
Pour Jules Marie, cette première partie de saison va être cruciale. Il saura si ses objectifs sont attteignables. Après son match à Caen face à Richard Gasquet, il avait fait le bilan de sa saison et évoqué son nouvel entraîneur, entre autre, au micro de Tennis Actu.
"Je pense vraiment que j'aurais pu être 350"
Ce dernier tournoi de la saison était aussi l'occasion de faire le bilan de cette saison du come-back. En effet, après une très belle saison sur le circuit national, le joueur a voulu reprendre du service et retenter l'aventure chez les pros, avec en ligne de mire les qualifs de Roland-Garros en 2023 : "L'objectif c'était 350 fin d'année, je suis 480. Mais j'ai été blessé trois mois et demi, j'aurais sûrement pu réussir. Je gagne l'Open de Caen, je me blesse au premier futur après, au deuxième aussi, ça a cassé le rythme. Je pense vraiment que j'aurais pu être 350 voire mieux si y avait pas eu ces blessures, parce que je jouais vraiment bien et j'étais en pleine confiance en fait. Après, j'ai fait une finale en 25 000, quatre demies, trois fois qualifié en Challenger, j'ai gagné un joueur 180... En équipe j'ai bien joué aussi, j'ai gagné à 130, 150, donc là je joue bien, je suis content. Avec ce classement je vais pouvoir commencer à directement intégrer les Challengers, les qualifs, jouer des bons joueurs, prendre aussi de la confiance. Et monter en échelons comme ça..." Une ambition validée par le Biterrois lui-même à l'issue du match.
"Un petit coup de pouce, ça peut-être bien je pense"
Pour l'aider, il a désormais un entraîneur à ses côtés : "Là j'ai une personne qui m'aide à financer ce coach. C'est venu comme ça et j'avais besoin d'une aide. C'est vrai que quand je suis à l'Académie je suis tout seul, c'est jamais évident et donc là d'avoir un petit coup de pouce, ça peut être bien, je pense. On partage, en fait le coach, ça diminue un peu les frais aussi."