ITW - Nadal : "Une finale est un bon résultat"

Battu ce dimanche par un Novak Djokovic dominateur en finale du Masters 1000 de Rome, Rafael Nadal se veut positif sur ses résultats récents et sa forme du moment. Il affirme monter en puissance à l'approche de Roland-Garros et ne paraît pas inquiet sur la suite de la saison...

Pourquoi est-ce si difficile de battre Novak Djokovic ?

Il n'y a pas que pour moi que c'est dur de battre Novak Djokovic. C'est dur pour tout le monde. C'est un des meilleurs joueurs du monde, voilà tout. J'ai bien joué par moment, j'ai eu ma chance, parfois, j'ai eu l'impression qu'il m'aurait fallu un peu d'énergie supplémentaire pour lui faire jouer une balle de plus dans une position plus difficile, mais mes jambes n'ont pas répondu après cette difficile semaine. Je lui ai permis de jouer en bonne position derrière sa première balle et, pour moi, c'était très difficile d'atteindre la balle et de changer la dynamique du point. D'habitude, je peux faire un petit peu mieux, mais je suis tout de même satisfait de cette semaine.

Wawrinka, vous, Djokovic..., c'est la première fois depuis 10 ans que 3 joueurs différents remportent les Masters 1000 qui précèdent Roland-Garros. Cette édition 2014 est-elle donc imprévisible ?

Je m'en moque, je ne sais pas. Je ne pense qu'à moi et à ce que je dois faire. Je pense que cette semaine était importante pour moi, j'ai gagné 600 points, j'ai joué une finale, ce qui est un bon résultat. J'ai pu me mesurer à certains des meilleurs joueurs du moment, j'ai bien joué contre des adversaires aussi difficiles que Andy Murray et Grigor Dimitrov. Si vous me parlez de Paris, mes sensations sont meilleures qu'il y a une semaine, jouer chaque semaine sur terre battue a été une bonne chose pour moi et j'espère être prêt pour Paris.

Vous avez perdu vos trois derniers matches contre Novak Djokovic, cela vous affecte-t-il ?

C'est le sport, ça arrive dans une carrière. Il avait réussi à me battre 4 fois l'an passé avant que je le batte à Paris, Montréal et à l'US Open, voilà tout. Je dois continuer à travailler dur comme je l'ai toujours fait au cours de ma carrière pour être prêt pour la prochaine échéance. Et on verra bien quand on y sera.

Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu.