Tennis. ITW - Wawrinka : "J'ai envie d'aller plus haut"

Avant d'entamer son tournoi et ce Masters 1000 de Monte-Carlo, Stanislas Wawrinka avait confié qu'il venait ici pour "se remettre la tête à l'endroit". Avec cette qualification, ce samedi, pour la finale en battant avec la manière l'Espagnol David Ferrer, 6-1, 7-6 (3), qui avait quand même réussi l'exploit la veille de sortir Rafael Nadal, autant dire que l'objectif du Suisse est atteint. Reste maintenant à franchir un autre cap : gagner pour la première fois de sa carrière un Masters 1000 et ce sera peut-être, dimanche, face à son compatriote Roger Federer. En attendant, Stanislas Wawrinka savoure d'en être là même si... !

Stan, ayez, vous avez bien remis la tête à l'endroit avec cette qualification pour la finale de Monte-Carlo. C'était agréable ou perturbant d'avoir la tête à l'envers ces dernières semaines ?

Euh, c'était très agréable car cela venait du fait que j'avaiq gagné un Grand Chelem et c'est ce que tout joueur de tennis rêve y compris tous vos Français. Mais voilà, cela a été aussi un challenge, un joli problème en fait car après ce gros résultat, il y a eu pas mal de choses à gérer pour remettre tout cela dans l'ordre. C'est ce qu'il s'est passé toutes ces dernières semaines depuis mon titre. Maintenant, je suis content d'avoir tout remis en place. Je suis content d'avoir bien joué sur ce tournoi de Monte-Carlo et d'avoir bien débuté cette saison sur terre battue. Donc je suis assez confiant pour le reste de la saison à venir sur terre.

Comment avez-vous fait pour retrouver votre identité quelque part ?

Bah, ce sont des discussions. C'est de voir et de revoir ce que j'ai fait à Indian Wells et Miami pour tout bien analyser en étant très honnête avec moi-même pour savoir ce que je veux, ce que je vaux et ce qu'il me faut pour y arriver. C'est donc discuter avec les bonnes personnes de mon team pour partir de l'avant. Maintenant, je crois que ces dernières semaines ont été plus difficiles que d'habitude mais ce n'était pas non plus catastrophique.   

Bon, une demie à Monte-Carlo et maintenant une finale sur le Rocher, on ne peut pas rêver mieux comme début de saison sur terre ?

C'est vrai, je suis très content, c'est un début idéal. Je suis satisfait de mes rencontres avec qui plus est peu de préparation sur terre. J'ai fait mon boulot sur le court. Je ne sais pas si je fais en ce moment des matches de patron et de N°3 mondial mais j'y mets toute mon envie de bien faire sur chaque point et cela a bien payé. Contre des joueurs comme Raonic, Ferrer, il faut bien jouer de toute façon. Je suis assez serein. Mon jeu est en place et physiquement, je me sens très bien. Donc je sais que j'ai toujours la possibilité de gagner mon match même si je perds le premier set.

Vous êtes N°3 mondial aujourd'hui, vous avez forcémement envie de grimper au classement ?

Bah en fait, je n'y pense pas trop car j'y suis encore très loin, je pense. Cela peut aller vite comme cela peut jamais arriver. Mais oui, j'ai envie d'aller plus haut, d'aller plus loin, de gagner plus de titres comme des Masters 1000 que je n'ai pas encore gagné dans ma carrière. Je me sens capable d'aller loin. Mais c'est aussi important de garder cet état d'esprit que j'ai en moi. C'est à dire dire que lorsque je rentre sur le terrain, je me mets toujours dans la peau du challenger qui doit gagner encore un nouveau match. Je ne mets jamais dans la peau du favori quand je rentre sur le terrain. Et ça, c'est la seule façon pour moi d'aller plus loin, plus haut.

Propos recueillis par la Rédaction de Tennis Actu

Le Tableau de Monte-Carlo : https://www.tennisactu.net/tournoi-monte-carlo-rolex-masters-monte-carlo-35.ht