Monte-Carlo - Federer : "Très content d'être de retour"

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Absent des courts depuis l'Open d'Australie et une défaite au stade des demi-finales face à Novak Djokovic, Roger Federer retrouve cette semaine la compétition à l'occasion du Masters 1000 de Monte-Carlo. Un tournoi que le Suisse n'a jamais remporté, mais où il espère briller pour retrouver un peu de confiance, comme il l'a expliqué au micro de TennisActu. 

Roger, vous retrouvez cette semaine la compétition. Heureux ?

Je suis déjà content d'avoir récupéré de Miami (NDLR : où il a été contraint de déclarer forfait). J'avais peur, quand je me suis retiré, que ce soit le début d'un virus qui allait encore durer assez longtemps. Mais ça allait déjà mieux 2-3 jours plus tard. Je suis arrivé ici il y a quasiment 10 jours maintenant. J'ai pu beaucoup m'entrainer, sur le Central surtout. L'entrainement s'est très bien passé, je suis vraiment très content de la façon dont je bouge, dont je tape la balle. J'ai pu jouer beaucoup de sets alors forcément, maintenant, j'attends avec impatience le premier match. 

Comment vous sentez-vous physiquement ? Votre genou est-il à 100% ?

Oui. Jusque là, je ne sens pas de douleur dans mon genou, que ce soit le jour même ou bien le lendemain. Comme j'ai dit, le vrai test sera de voir comment ça réagit en match, même si j'ai parfois l'impression de plus pousser à l'entrainement qu'en match. Tout dépend des matchs, du score, car on peut en mettre plus ou au contraire gérer notre énergie en fonction, mais je sais que les tirages sont difficiles ici. C'est pourquoi dans les Masters 1000, il faut être prêt dès le premier tour. Je ne sous-estime personne et espère que personne ne me sous estimera juste parce que j'étais blessé. J'espère reprendre avec le niveau que j'avais en Australie. 

Vous n'avez jamais gagné ici. Est-ce donc un objectif de victoire, ou plus une étape en vue de Roland-Garros ?

Pour commencer, je vais simplement regarder le premier tour. Gagner ou perdre est presque égal tant que je m'en sors avec de bonnes sensations, que ce soit au niveau du genou ou du plaisir d'être de nouveau sur le circuit. Je pense que d'un côté, le résultat est secondaire, après forcément si tu gagnes le premier tour, automatiquement tu veux gagner le prochain, le prochain, le prochain, pour au final penser à la victoire et te dire que c'est peut être possible ici. J'ai bien joué ici dans le passé, mais comme j'ai dit, c'est secondaire. Je suis juste très heureux d'être ici à Monaco.

Propos recueillis par la rédaction de TennisActu à Monte-Carlo.