Open Australie - David Goffin : "J'ai fait mon maximum"
Par Sébastien WAREGNE & Emmanuel POTIRON le 02/02/2015 à 21:39
Vidéo - David Goffin au micro de Tennis Actu
En 2014, David Goffin a passé un cap. En effet, il fait maintenant partie du top 30 mondial. De nouvelles responsabilités pour le joueur belge actuellement 21ème au classement ATP. Avec ce "ranking", il se doit maintenant de jouer constamment à un haut niveau. Pour y arriver, il s’est entre autre entraîné avec Roger Federer cet hiver. Dernièrement éliminé au 2ème tour de l’Australian Open (par Marcos Baghdatis) où il aurait aimé plus brillé, le jeune wallon revient au micro de Tennis Actu sur son mois de janvier.
David, de retour de l'Open d'Australie, comment ça va ?
Ça va, tout va bien. J’ai eu l’occasion de travailler avec Roger Federer à Dubaï cet hiver. Cela s’est vraiment bien passé nous avons pu jouer et mettre l’accent sur le tennis. Nous avons travaillé ensemble et de manière individuelle. Nous avons eu un gros rythme avec plus de trois heures de jeu par jour c’était vraiment une bonne intensité. De plus, le temps était au beau fixe c’était vraiment parfait comme préparation. J’ai pu voir comment il travaillait. Il fonctionne de manière vraiment professionnelle et gère très précisément sa préparation.
“En Australie, les sensations n’étaient pas bonnes”
Parlez nous de votre mois de janvier...
J’ai tout d’abord commencé ma saison en Inde à Chennai. Les conditions là-bas étaient plutôt bonnes pour une mise en jambes. J’ai d’ailleurs réalisé un bon match contre Stan Wawrinka en demi-finale. En Australie, c’était une autre paire de manches. La météo change beaucoup, c’est très dur de trouver son rythme. En effet, passer de 18 à 38° d’un jour à l’autre cela fait un choc. Pour moi, les sensations n’étaient juste pas bonnes !
Vous étiez d’ailleurs dans un jour sans lors de votre dernier match à l'Open d'Australie...
J’ai été éliminé par Marcos Baghdatis qui a vraiment bien joué. Il est très suivi en Australie, il a un grand club de supporters, c’est un adversaire redoutable dans ces conditions. Je n’ai pas joué mon meilleur tennis ce jour la. J’ai essayé de m’accrocher mais je n’ai rien à me reprocher, j’ai vraiment fait mon maximum.
"Un programme très chargé"
Vous faites maintenant partie du Top 30, quels sont les grands changements ?
Depuis le début de l’année avec mon classement j’ai pu voir quelques changements. Ce n’est pas énorme mais par exemple, maintenant, je suis tête de série dans des tournois comme à Chennai. Je bénéficie d’un “bye” au premier tour ce qui peut aider dans certaines circonstances. Néanmoins, il y a le revers de la médaille. J’ai maintenant un programme très chargé car je vais devoir faire tous les gros tournois. Je serai inscrit sur tous les 500 Series et les Masters 1000. Je n’ai pas le choix, je vais d’ailleurs continuer la saison par celui de Rotterdam. J’irai ensuite à l’Open 13 de Marseille, à l’Open de Dubaï avant de partir pour le premier match de Coupe Davis.
Chaque matin, vous faites 40 minutes de route pour arriver à Namur afin d’y réaliser votre "journée de travail". Pouvez-vous nous expliquer le choix de cette ville ?
Je suis d’origine Liégeoise mais j’ai atterri dans la petite ville de Namur. La raison est simple, je suis parvenu à regrouper toutes mes activités au même endroit. D’abord, il y a les terrains intérieurs au Tennis Club de Géronsart cela se situe à Jambes précisément. Ensuite à quelques centaines de mètres de là, je vais à la salle de fitness à Erpent au Kineo où se trouve également mon kiné. Mon entraîneur Thierry Van Cleemput se situe lui à moins de 30 kilomètres. Enfin, mon préparateur physique Patrick Meur est Namurois. On réussi se retrouver facilement dans cette ville ce qui rend les choses beaucoup plus pratique. C’est vraiment l’endroit idéal car c’est très centralisé et j’ai tout sur place.
Propos recueillis par Sébastien WAREGNE (avec Emmanuel POTIRON) au Kineo à Erpent.