Open d'Australie - Herbert : "Fan de l'esprit d'équipe"

Vidéo - Open d'Australie 2015 - Sur TennisActu.net avec Eurosport

Vainqueur mardi d'Edouard Roger-Vasselin et de Julien Benneteau, Pierre Hugues Herbert continue l'aventure à Melbourne aux côtés de Nicolas Mahut. L'Alsacien qui n'avait jamais passé le moindre tour dans un tableau du Grand Chelem savoure le travail accompli avant d'affronter pour une place en finale la paire Ivan Dodig-Marcelo Melo, tête de série n°4 du tournoi. Une rencontre qui se déroulera cette nuit mais qui visiblement ne changera rien au moral du jeune Français, déjà pleinement satisfait de sa quinzaine.

Pour une première en Grand Chelem avec Nicolas Mahut vous réalisez un beau parcours. C'est plutôt agréable non ? 

C'est plutôt incroyable vous voulez dire ! Déjà lors de la première victoire j'étais heureux. Et depuis, tous les deux jours j'ai un rêve qui se réalise de plus. Jouer des joueurs que j'ai vus évoluer lors de la Coupe Davis comme Julien (Benneteau) et les battre ça a une saveur particulière, c'est différent de ce que ça aurait pu être si ça avait été des étrangers.

Est-ce que Nicolas Mahut vous apprend beaucoup de choses sur le terrain ? 

Oui c'est sur il m'aide surtout à gérer ce qui m'arrive aujourd'hui. C'est quelque chose de nouveau pour moi et automatiquement j'ai des réactions qui ne sont pas forcément les bonnes. Dans le second set contre Julien et Edouard, j'ai commencé à m'énerver alors qu'il n'y avait aucune raison de l'être. On menait d'un set, il n'y avait pas de break, et j'ai eu des gestes d'énervement, mais Nico m'a rapidement mis dedans et m'a dit de positiver. Je trouve que l'on est fort tous les deux, on est des cérébraux, on pense beaucoup, et il faut que l'on échange au maximum, si l'on ne veut pas jouer chacun de notre côté. On arrive à être ensemble dans les bons et dans les mauvais moments, même là en perdant le second set on a été capable de réagir donc c'est bien.

Etes-vous conquis par le double après cette expérience ? 

Personnellement j'adore le double. J'ai toujours dit que je n'étais pas un joueur individuel. J'ai joué jusqu'à 14 ans au football et j'étais fan de l'esprit d'équipe. C'est quelque chose que l'on retrouve dans le double, partager des moments avec une personne, j'adore ça, que ce soit dans les bons ou les mauvais moments. C'est encore mieux de vivre ces moments-là à deux.

La Coupe Davis vous attire-t-elle ?

Bien sur la Coupe Davis c'est quelque chose que j'adore. J'ai toujours adoré jouer pour mes partenaires, et j'ai toujours su me transcender et jouer encore mieux pour une équipe que pour moi tout seul.