Open d'Australie - La frustration d'Andy Murray
Par Laurence DJENTO le 01/02/2015 à 16:04
Andy Murray a loupé le coche ce dimanche pour la quatrième fois en finale de l’Open d’Australie. Malgré une très belle résistance mais aussi bon nombre d’occasions manquées, l’Ecossais s’est incliné à Melbourne pour la troisième fois face à Novak Djokovic, lequel s’est octroyé une cinquième couronne sur le score de 7-6, 6-7, 6-3, 6-0. Andy Murray, qui retrouvera lundi la quatrième place mondiale, reformant à nouveau le Big 4, est revenu en conférence de presse sur sa frustration, notamment dans le troisième set alors qu’il avait réalisé le break d’entrée et menait 2-0.
« Evidemment, j’ai eu mes chances dans les trois premiers sets. Dans le quatrième set, j’ai besoin de revoir ça pour savoir si j’ai mal joué. Il a simplement tout déchiré. Il frappait des retours sur la ligne de fond, loin de sa ligne. Je ne pouvais pas récupérer. Le quatrième set n’était donc pas aussi frustrant. Le troisième set a été le plus frustrant parce que je me suis laissé un peu distraire quand il est tombé sur le court après plusieurs échanges. Il m’a semblé qu'il avait des crampes, et je me suis laissé distraire un peu. C’est ce qui me déçoit le plus. », a regretté l’Ecossais.
Il est également revenu sur son adversaire et sa formidable capacité à rebondir à chaque set.
« Il se déplaçait de façon incroyable à la fin du troisième set, glissant et courant partout. Il ne manquait plus aucun coup. La façon dont il a frappé la balle dans le quatrième et ses déplacements étaient impressionnants. Je ne sais pas exactement quel a été son problème, si c’était une crampe, comment il a récupéré de ça, et de jouer aussi bien qu'il l'a fait à la fin. »
Andy Murray a conclu en parlant de sa coach, Amélie Mauresmo :
« Ces deux derniers mois, j’ai eu beaucoup de temps pour travailler sur des choses avec Amélie, physiquement aussi et avec mon équipe. Je suis sûr que vous pouvez tous voir comment j’étais sur le court ici par rapport à il y a quelques mois. Je me sens comme si j’étais un joueur complètement différent sur le terrain. Tout cela vient de la motivation que mon équipe m’apporte, de travailler sur les bonnes choses. Je me suis moi-même motivé à revenir d'une année difficile l'an dernier. »