Open d'Australie - Makarova : "Je m'habitue aux quarts"

Ekaterina Makarova a créé une des sensations de la journée, à Melbourne. La Russe, tête de série n°10, s'est qualifiée pour les demi-finales de l'Open d'Australie, en battant l'une des favorites du tournoi, Simona Halep, tête de série n°3. Mais, plus que la victoire, c'est le scénario de ce match et l'ampleur du score, 6-4, 6-0, qui ont marqué les esprits.

"J'ai joué un très bon tennis, mais dans le second set, peut-être était-elle un peu à la peine. Comme si elle ne savait plus vraiment quoi faire. Mais c'est une grande joueuse, qui a fait une grande saison l'an passé. Elle peut toujours faire tourner un match, quel que soit le score, alors, je suis restée concentrée jusqu'au bout", a expliqué Ekaterina Makarova, en conférence de presse.

Ce sera la deuxième demi-finale consécutive en simple pour la Russe dans un tournoi majeur. A l'US Open, elle n'avait pas existé face à une inarrêtable Serena Williams. Cette fois, c'est sa compatriote Maria Sharapova, qu'elle n'a jamais battue, qui se dressera devant elle. Ces dernières saisons, la gauchère russe progresse régulièrement et obtient d'excellents résultats en simple et en double, discipline dans laquelle elle a déjà été titrée en Grand Chelem.

"Je ne crois pas que le double m'aide à mieux appréhender les quarts et les demies en simple. Ce sont des situations différentes. On s'amuse beaucoup avec Elena Vesnina. J'ai souvent atteint des quarts de finale auparavant mais j'ai encore besoin de temps pour m'y habituer, pour comprendre ce qu'il y a d'un peu différent dans un match de ce niveau. Je crois que je commence à le comprendre et je suis ravie d'avoir gagné aujourd'hui", a expliqué la joueuse russe.

C'est donc une demie 100% russe que disputera Ekaterina Makarova face à Maria Sharapova, renouant avec la grande époque du tennis féminin russe des années 2000. Et, d'ailleurs, la tête de série n°10 a grandi en suivant ces joueuses qui trustaient les titres et les premières places mondiales...

"Mon idole était Anastasia Myskina. J'ai vu tous ses matches quand elle a gagné Roland-Garros et aux JO. Et puis, il y avait Elena Dementieva, Svetlana Kuznetsova, Dinara Safina... Maintenant, nous sommes moins nombreuses. Je voulais tant être l'une d'entre elles quand je les suivais et j'ai appris beaucoup d'elles. J'ai presque réussi, avec ces tournois", a conclu Ekaterina Makarova, qui aimerait sans doute rejoindre toutes ces stars au palmarès des tournois du Grand Chelem.