Open d'Australie - Murray : "Je m'attendais à ce stress"
Par Romain CONVERSIN le 29/01/2015 à 17:33
Vidéo - Open d'Australie 2015 - Sur TennisActu.net avec Eurosport
Andy Murray s'est qualifié pour la quatrième finale de sa carrière à l'Open d'Australie en prenant le meilleur sur Tomas Berdych ([6]6-7, 6-0, 6-3, 7-5). Le Britannique a sû se relever de la perte du premier set en changeant quelque peu sa manière de jouer. Il a également profiter de la tension du match pour faire craquer le Tchèque qui était très stressé. Il retrouvera Novak Djokovic ou Stan Wawrinka en finale.
Qu'est ce qu'il s'est passé entre le premier et le second set qui ont été très différents ?
Eh bien, Tomas (Berdych) a très bien commencé la rencontre. J'étais un petit peu hésitant au début et j'ai mis un peu de temps à m'habituer à ses balles. Il frappe extrêmement fort à plat. Au début j'étais débordé. A partir de la fin du premier set, j'ai commencé à mettre plus de poids dans mes balles, à être plus agressif. Au second set, j'ai juste continué sur la lancée de ma fin de première manche. Je n'étais pas loin de gagner la première manche, j'ai eu pas mal d'opportunités.
Il y a eu quelques incidents au courts du match. Que s'est-il passé à la fin du premier set au changement de côté ? Vous avez dit à l'arbitre que Tomas Berdych vous avez parlé au moment où il est passé à côté de vous.
Oui je ne sais pas ce qu'il a dit mais il a dit quelque chose au moment où il est passé à côté de moi au changement de côté. J'ai juste dit à l'arbitre qu'il m'avait dit quelque chose et c'est tout. Vous les journalistes, vous vouliez qu'il y ait de la tension. C'est totalement normal que des moments comme ceux là arrivent. Tout ça à cause de cette histoire avec Dani Vallverdu (ndlr : ancien coach de Murray, il est désormais aux côtés de Berdych). L'autre jour, vous m'avez posé plus de questions sur Dani que sur le match que je venais de jouer. Alors oui vous vouliez de la tension, et il y en a eu avec tout ce qui s'est passé auparavant et c'est totalement naturel. Si vous apprenez comment le cerveau fonctionne, c'est normal. Je m'attendais à ce que stress soit présent.
Tomas a parlé d'une véritable bataille de fond de court. Comme vous avez gagné cette bataille, à quoi vous vous attendez pour la finale de dimanche ?
Eh bien forcément je suis déjà heureux car j'ai bien joué ce jeudi. Le plus important dans le tennis, c'est d'être capable de changer des petites choses quand vous êtes en mauvais posture. Si je commence à jouer en service-volée, alors mon adversaire devra s'adapter à mon jeu. J'ai réussi à faire des ajustements majeurs au cours du match pour me sortir du mauvais moment que je passais au début de la rencontre. Je vais devoir être capable de faire la même chose contre Novak (Djokovic) ou Stan (Wawrinka) parce que le plan de jeu que j'ai en tête ne va pas forcément marcher comme je l'imagine. Je vais donc devoir être capable de modifier mes plans en plein milieu de la rencontre. Et cela ne vient pas forcément des conseils des coachs. Cela doit être un processus individuel puisqu'on ne peut être coaché en plein match. C'est d'ailleurs sur ma capacité à effectuer quelques réglages sur mon jeu contre Tomas que je suis le plus content, c'est grâce à cela que j'ai pu faire tourner le match en ma faveur après le premier set.