Open de Caen - PHM : "Me rapprocher des 50 premiers"

Paul-Henri Mathieu dispute actuellement l'Open de Caen, une édition particulière pour le Français qui a remporté en 2008 et 2009 le tournoi Normand et qui est cette année le parrain de la compétition. Pour le site internet du tournoi, le tricolore a accepté de livrer son ressenti sur cette nouvelle édition qui se déroule pour la première fois au Zénith de Caen et a abordé sans concessions ses objectifs pour la saison 2015, : 

Paul-Henri Mathieu, vous avez déjà gagné l'Open de Caen en 2008 et 2009, et vous êtes le parrain de l'édition 2014. Êtes-vous très attaché à ce tournoi ?

Oui. J'ai gagné deux fois mais jamais au Zénith. C'est toujours sympa de disputer ce genre de tournoi et de le voir grandir de cette façon. C'est quelque chose d'assez unique en France. J'ai joué très régulièrement le tournoi et j'ai toujours été très bien accueilli. C'est toujours un plaisir de revenir ici pour jouer devant le public de Caen.

Vous évoquez l'accueil. Que pensez-vous de l'organisation de ce tournoi et de cette salle du Zénith ?

C'est une équipe ultra dynamique. Pour faire monter ce tournoi, là où il est aujourd'hui, ça demande beaucoup de travail. Il faut remercier les partenaires et les bénévoles qui travaillent pour cet événement. Chapeau à eux . C'est fabuleux de jouer dès le dimanche devant autant de monde. Il y avait plus de 2000 personnes dimanche. Cela nous permet de retrouver des conditions de tournoi ATP.

 Pour l'année 2015, quels seront vos objectifs ? L'Open de Caen peut-il déjà compter sur vous pour 2015 ?

Je vais essayer de remonter petit à petit au classement. Je dois raisonner tournoi après tournoi. Tous les matchs sont difficiles. Je voudrai bien me rapprocher des 50 premiers joueurs du monde. Si on m'appelle, oui, bien sur. Je reviens toujours à Caen avec plaisir. Je garde toujours une place dans mon calendrier pour pouvoir revenir.

Vous êtes sur le circuit ATP depuis 15 ans. Quel est le meilleur moment de votre carrière ?

C'est difficile d'en sortir un. Les tournois du grand chelem sont assez intenses. J'y ai fait de beaux matchs. Il y a aussi mes quatre victoires sur le circuit ATP. Ce sont des moments forts, il y a aussi des matchs en Coupe Davis. Le match face à John Isner à Roland-Garros en 2012 (victoire en cinq sets) en fait partie. Cette rencontre a eu lieu après mon opération et j'ai vécu un grand moment.

Vous pouvez retrouver l'intégralité de l'interview de Paul-Henri Mathieu sur le site internet de l'open de Caen.