Roland-Garros - Cilic : "C'est une question d'équilibre"

Tout semble bien aller pour Marin Cilic cette année à Roland-Garros. Le Croate a bénéficié de l’abandon de Kevin Anderson ce lundi en huitièmes de finale alors qu’il menait une manche à rien (6-3, 3-0, ab.). En grande forme, Cilic croit en ses chances de briller cette année Porte d’Auteuil. Retrouvez l’essentiel de ses déclas ci-dessous.

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Kevin Anderson a joué de malchance. Vous arrivez en quarts de finale en super forme, n'est-ce pas ? Pensez-vous que vous êtes à votre meilleur pour ce tournoi du Grand Chelem ?

Oui, mis à part l'US Open en 2014, je me sens très bien sur le court cette année. À l'US Open, je n'étais pas aussi en confiance qu'ici. Je me sens très bien sur le court, je suis en pleine forme, c'est un énorme plaisir de voir que j'ai pu gérer pendant tout le tournoi un bon niveau de forme. J'ai disputé des matchs contre de bons joueurs, c'est le quatrième tour, la deuxième semaine et je suis désolé pour Kevin Anderson, il m'a dit qu'il avait déjà contracté une blessure aux ischio-jambiers, c'était difficile pour lui. Néanmoins j'ai très bien joué, je me suis très bien déplacé sur le court, les conditions étaient difficiles avec un vent tourbillonnant, un vent capricieux, donc j'ai bien géré la situation.

Marin, vous avez atteint ce stade du Grand Chelem sans avoir épuisé toute votre énergie. Je suppose que vous avez suffisamment d'essence dans le réservoir. Pensez-vous que vous avez besoin de monter en puissance ou pas ?

Si je regarde la suite du tournoi, physiquement et mentalement, je n'ai pas dépensé beaucoup d'énergie. J'ai joué tous les deux jours pour la plupart des matches. En règle générale, les matches n'ont pas duré très longtemps, environ une heure et demie, deux heures. Est-ce que j'ai été testé mentalement ? Oui, pour moi-même, parce que pour chaque match, pour chaque jeu mentalement je suis resté concentré, j'ai maintenu mon niveau de tennis. C'est la raison pour laquelle je suis en quarts de finale.

Vous allez rencontrer Stan Wawrinka, votre bilan n'est pas flatteur face à lui, qu'en pensez-vous ?

Oui, tout à fait. Quelle que soit la surface, Stan est un adversaire difficile, il a remporté beaucoup de matches d'affilée contre moi. La semaine dernière, nous avons joué à Genève sur terre battue, cela a été un match difficile. Mais je dois me concentrer sur moi-même, je dois faire les bonnes choses sur le court, choisir les bonnes options.Wawrinka joue très bien ici à Roland-Garros depuis 3 ans, c'est certainement l'un de ses tournois de prédilection. Ce qui m'importe, c'est de rester sur ma lancée.

Comment allez-vous vous préparer face à Stan ? Allez-vous regarder comment il a joué ? Allez-vous regarder votre propre jeu ou vous vous dites : « J'ai très bien joué jusqu'à maintenant, j'ai atteint ce stade de la compétition » et peut-être que vous aurez une chance de battre Stan, qu'en pensez-vous ?

C'est une question d'équilibre. Il y a des petits détails qu'il convient de peaufiner. Il faut aussi peaufiner son schéma tactique. Mais je me sens bien sur le court, je joue bien, je prends du plaisir sur le court, c'est essentiel. Ensuite, tactiquement, il s'agit d'avoir les bonnes options.