Roland-Garros - Mathias Bourgue : "C'est une petite claque"
Par Thibault KARMALY le 29/05/2017 à 18:46
Battu par Borna Coric (20 ans, 40e mondial) au premier tour de Roland-Garros, Mathias Bourgue, qui bénéficiait d'une wild-card, n'a pas réédité sa performance de l'an passé, lorsqu'il avait atteint le deuxième tour et avait poussé Andy Murray jusqu'au cinquième set. Ce lundi, le Français s'est incliné en trois manches (6-7, 3-6, 2-6) face au Croate. En conférence de presse d'après match, le Français a été interrogé sur cette défaite en comparaison de l'an dernier. "Cette défaite est à analyser, c'est une petite claque pour moi quand même parce que je me sentais bien. Il faudra l'analyser à froid et voir ce qu'il y a à mettre en place pour la suite. Mais en tout cas, la défaite de l'an dernier n'est plus d'actualité pour moi", a-t-il notamment répondu. Sa conférence de presse en intégralité retranscrite ci-dessous.
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Comment vous qualifieriez votre début de match ? Le premier set était assez serré, intéressant, avec peut-être une opportunité quevous avez laissé passer dans le tie-break, ce point à 5 - 5 ?
C'est sûr, c'était un très gros premier set. C'est long, il y avait pas mal de rallyes, je pense que ça jouait bien des deux côtés, c'était du 50/50. J'avoue que j'ai laissé passer quelques occasions par-ci par-là au premier et la perte du premier m'a fait un peu mal. Lui, après, a un peu déroulé son tennis et c'est devenu très compliqué pour moi.
On va moins sans doute vous parler de cette défaite que celle de l'année dernière contre Muray. C'est aussi une bonne occasion de mettre cela une fois pour toutes derrière vous, d'avancer et de penser à autre chose ?
La défaite de l'an dernier est déjà derrière moi. Maintenant je pense que cette défaite est à analyser, c'est une petite claque pour moi quand même parce que je me sentais bien. Il faudra l'analyser à froid et voir ce qu'il y a à mettre en place pour la suite. Mais en tout cas, la défaite de l'an dernier n'est plus d'actualité pour moi.
Quand vous disiez justement que vous auriez aimé - ou c'est peut-être le débrief que vous avez fait avec vos coaches - rentrer un peu plus dans le terrain, être plus offensif, c'est lié au stress et à la pression ou c'est une sécurité dans laquelle vous vous mettez ? Ou peut-être à cause du stress ?
C'est vrai que jouer de loin est une zone de confort pour moi. Face à un joueur aussi solide et qui joue aussi long, forcément il y a match et c'est peut-être lui qui est un peu meilleur que moi dans ce domaine-là. Peut-être un peu de tension liée à tout cela aussi. J'aurais dû à mon avis un peu plus m'engager dans mes frappes et essayer de le déstabiliser un peu plus. C'est un peu pousser, aller à l'encontre de ma nature contre ce genre de joueurs pour les déranger, voire les battre.
Quand le président avait annoncé les wild-cards, il avait dit que ce serait les dernières wild-cards pour certains. Avez-vous eu une pression par rapport à cela ? Étant donné qu'il y a des petits jeunes aussi qui les ont eues cette année. Vous vous êtes senti concerné ? Vous avez pris cela pour vous ?
Non, je ne me suis pas senti personnellement visé. Maintenant, s'il faisait référence à moi, cela ne m'a pas touché particulièrement. Je ne le connais pas, je n'ai jamais eu l'occasion de discuter avec lui. Je n'y ai pas beaucoup pensé. J'ai essayé de faire du mieux que je pouvais aujourd'hui, ce n'est pas passé, voilà, le président ne va pas m'apprendre à jouer au tennis et je vais continuer à faire mon truc.