Roland-Garros - Kiki Mladenovic et Sacha Bajin : la belle affaire

Et si l'effet Sascha Bajin rendait magique ce Roland-Garros 2019 pour Kristina Mladenovic. Transfigurer depuis l'arrivée de son nouveau coach dans son entourage, la Tricolore brille sur le circuit et a notamment réalisé un tournoi de Rome fantastique en battant Caroline Garcia, Belinda Bencic et Ashleigh Barty. Plus sereine et de nouveau régulière, "Kiki" pourrait faire des ravages Porte d'Auteuil même si sa partie de tableau n'est pas simple. Opposée à Fiona Ferro au premier tour, la Frenchie pourrait retrouver Karolina Pliskova au troisième tour. Un match qui s'annoncerait compliqué mais pas insurmontable vu la forme de la Nordiste. Si Caroline Garcia se rassure cette semaine à Strasbourg, Kristina Mladenovic se présente à Paris quant à elle avec beaucoup de certitudes. Il faudra confirmer. 

Vidéo - Kristina Mladenovic avant de commencer son Roland-Garros !

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Comment vous vous sentez après Rome ? Avez-vous bien récupéré ? Comment se passe la semaine ici de préparation ?

Oui, j'ai décidé par rapport à mon programme de faire une semaine de préparation d'entraînement de récupération cette semaine, même s'il y avait des tournois au calendrier. Cela s'est passé comme prévu, comme le programme qu'on a effectué avec Sacha, avec mon kiné, avec mes préparateurs physiques. Non, bien. Tout se passe bien. J'ai pu bien m'entraîner, tester les courts, faire mes séances, récupérer aussi parce que cela a été un gros enchaînement, un gros bloc de tournois, de matches, à partir de la Fed Cup et tout le long après cela n'a fait qu'enchaîner. J'ai bien encaissé la transition, on se rapproche de la fin de la semaine de préparation.

On vous sent très bien depuis que vous travaillez avec Sacha Bajin. Qu'est-ce qu'il vous apporte au quotidien à l'entraînement ?

Je pense que c'étaient des petits détails. J'étais très flatté quand on s'est rencontrés la première fois pour faire un débrief sur la façon dont il voyait mon jeu. Cela m'a extrêmement plu. C'était vraiment la même vision de ce que je ressentais moi sur le terrain. Après ce n'est pas simple de tout pouvoir « gérer ». J'ai aimé ses exercices, il y a différentes formes d'entraînement. J'aime la charge de travail. C'est un grand bosseur. J'aime passer du temps sur le terrain, me perfectionner, essayer des nouvelles choses, travailler certaines choses. Comme je l'ai toujours dit, sur le circuit j'avais énormément de respect pour un certain nombre d'entraîneurs, peu pour être honnête, et je pensais vraiment à lui. J’avais énormément confiance en lui, il est vraiment bon dans son travail. Voilà la confiance que j'ai en lui, le travail qu'on a effectué sur les quelques petits détails, c'est tout frais. Cela apporte un plus à mon jeu, comme tu le dis, il n'y a rien d'innovant, rien de nouveau dans ce que je fais, mais cela m'a apporté de petits détails, une nouvelle vision qui est un peu la même, mais une confirmation en fait des choses mes points forts, comment les exploiter au mieux et comment les utiliser contre diverses adversaires. Pour l'instant, je suis très contente de la manière dont on travaille et comment cela se passe. Ce n'est que du positif.

Si je ne me trompe pas, vous vous êtes entraînée au moins une fois sur le Simonne Mathieu. Comment vous le trouvez ? Avez-vous pris vos marques dessus ? Est-ce agréable de travailler dessus ?

Difficile à dire. On ne peut pas s'entraîner 20 heures sur chaque tour étant donné qu'il y a toutes les têtes de série, hommes et femmes. J'en ai fait une fois dessus. Il est super beau esthétiquement parlant. Rien à dire sur ce point de vue. J'ai fait une séance très tôt, un matin. Difficile à dire aux conditions de jeu. Cela ne m'arrivera pas de faire un match à 8 heures et demi du matin. Pas grand-chose à dire sur mes sensations. Mais oui le court a l'air près et bien en place. D'un point de vue esthétique, que ce soit tout l'ensemble, Roland-Garros l'extension faite derrière le Lenglen, le nouveau Chatrier, je n'ai que des choses positives à dire. Je suis agréablement surprise. J'adore vraiment. Je sais que tout n'est pas encore terminé, point de vue décoration et esthétique de l'intérieur ou de l'extérieur. C'était du beau travail, je pense.

On a vu sur les réseaux sociaux que vous étiez très supportée par tous ceux qui vous suivent au quotidien tout long de l'année. Cela rajouté au fait que Roland-Garros se déroule en France et que vous étiez dans une bonne dynamique en ce moment, cela peut vous pousser à renverser les montagnes si je puis dire ?

Honnêtement, c'est quelque chose moi, comme les autres, nous fait vibrer dans nos carrières, ce que l'on retient le plus. Quand à un moment donné on arrête le tennis, c'est toutes ces ambiances, toute cette adrénaline, le public, les fans. Je prends énormément de plaisir à partager, que ce soient mes émotions, ce que je fais. Je suis très flattée et fière si j'inspire des petites jeunes filles ou petits garçons et même des adultes qui m'envoient des mots vraiment adorables, de soutien, et qui vraiment adorent me suivre. C'est très touchant. Parfois, on ne se rend pas compte de l'impact qu'on a. Mon objectif est d'essayer de toujours donner la meilleure image possible et des valeurs que j'ai, qui sont vraiment de battante, de respect, d'avoir une bonne attitude et de partager avec les gens ma passion. Si je peux faire ça à travers mes matches, comme tu le dis à Roland-Garros, c'est en France devant notre public français, tant mieux, on s'amusera tous. C'est très touchant. C'est très important de ressentir ce soutien. Je les remercie. Cela a toujours été très spécial pour moi de jouer à Roland-Garros. J'aime ça. J'ai hâte et j'espère bien jouer, au tout simplement.