Roland-Garros - Stephens : "Je ne comprends pas le tirage"
Par Adrien BACHY le 27/05/2019 à 12:04
L'important était la victoire et elle l'a fait. Finaliste malheureuse face à Simona Halep l'année passée, Sloane Stephens a réussi son entrée en lice ce dimanche face à la Japonaise Misaki Doi. Une victoire 6-3, 7-6 qui lui permet de bien rentrer dans son tournoi. Elle affrontera au tour suivant l'Espagnol Sara Sorribes Tormo. En conférence de presse, l'Américaine était contente et surtout soulagée d'avoir passé ce premier tour qui n'est jamais simple surtout pour une joueuse attendue comme Stephens.
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Bravo pour cette victoire. Il semblerait qu'au deuxième set, votre adversaire ait remonté son niveau. Qu'avez-vous ressenti ?
Quand on joue contre un adversaire, il peut s'améliorer. Oui, effectivement, elle a un peu changé. Elle a remonté son niveau. Je crois m'être bien battue, avoir bien exécuté les coups.
La pression du premier tour est quelque chose dont on parle peu par rapport aux autres tours. Qu'avez-vous appris, quand il y a par exemple peu de public, pas de buzz, du mauvais temps, et que l'on se dit : il faut que je gagne quand même.
C'est moins amusant mais après tout, c'est la même chose pour tout le monde. Au premier tour, on est toujours nerveux. Tout le monde peut gagner. Un Challenger peut gagner contre un numéro 1. Mais la plupart du temps, en tout cas pour moi, une fois que j'y suis, je ne me sens pas comme ayant des papillons dans l'estomac. Il est vrai que le premier tour, c'est quelque chose que l'on veut passer.
Pliskova disait qu'elle était tête de série numéro 2 ici et que le premier tour est extrêmement stressant pour elle, parce que quand une tête de série numéro 2 perd un premier tour d'un Grand Chelem, c'est une catastrophe. Est-ce que vous y pensez, en vous disant, par exemple, la Une des journaux ça va être : "Elle s'écroule à Roland-Garros" ?
Oui, effectivement, il y a toujours quelque chose, les gens attendent toujours un retournement de situation, où l'on se dit : pourquoi est-ce qu'elle a joué, elle est tête de série numéro 3, ce n'est pas possible. C'est dur, mais une fois que l'on a passé cela, on se dit : comment est-ce qu'elle a perdu? Mais on a tous été dans cette position, où cela arrive. Cela arrive aux meilleurs d'entre nous.
Pour les tie-break, vous avez gagné 10 ou 12 tie-break cette année. Comment est-ce qu'on joue dans un tie-break ? Est-ce que l'état d'esprit change, et pourquoi avez-vous eu autant de succès dans vos jeux décisifs ?
Aucune idée. Cela s'est bien passé, mais je ne sais pas. Il n'y a pas de méthode. Je n'y réfléchis pas. Je ne me dis pas : oups, maintenant il faut que je réfléchisse au tie-break, qu'est-ce que je vais faire, je vais y arriver ? Non, je n'y pense pas.
Le fait de jouer ici, un dimanche, est-ce que c'est différent par rapport aux autres Grand Chelem, qui commence le lundi ?
Je suis super perdue avec ce qu'il se passe avec le tirage, mon deuxième match est mercredi donc c'est loin. Je ne sais pas ce que je vais faire d'ici là. C'est un peu bizarre. Puis, je ne comprends pas toujours les histoires de tirage. C'est trop compliqué pour moi.