Rolex Paris Masters - Andy Murray court physiquement : "Inacceptable"

Andy Murray aurait pu envoyer Gilles Simon à la retraite dès lundi soir. Cela aurait d'ailleurs été logique étant donné les statistiques :  16 rencontres remportés par l'Ecossais sur 18 jouées contre le tricolore avant la rencontre. C'est aussi ce que le public a pu penser à 6-4, 5-3 en faveur du Britannique. Oui mais voilà, la machine s'est soudainement enrayée. Simon en a remarquablement bien profité pour prolonger le plaisir un peu plus longtemps pour son dernier tournoi. Au final, il s'impose 4-6, 7-5, 6-3 après de 3h de jeu. Interrogé par le Daily Mail, Murray a fait un constat amer et cinglant quant à sa condition physique. En effet, l'homme souffre de crampes précoces et récurrentes depuis quelques mois maintenant.

Vidéo - Gilles Simon, en conf de presse lundi soir à Paris-Bercy !

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"Vraiment décevant"

"Que cela se produise après un set et demi sur un court intérieur où il ne fait pas particulièrement chaud, ce n'est vraiment pas acceptable. Il n'y a aucune garantie que je gagne ce match, mais quand vous perdez des matchs et que vous avez l'impression que c'est dû à votre physique, c'est vraiment, vraiment décevant. Ça n'a rien à voir avec ma hanche. Je pense que la réalité est que je dois travailler plus dur", a-t-il d'abord expliqué.

"Évidemment, il y a certaines choses que je peux et ne peux pas faire aujourd'hui, je dois être un peu plus prudent avec certains de mes entraînements. Mais je peux certainement faire plus que ce que j'ai fait et me pousser plus fort que ce que j'ai fait récemment. Ce que j'essaie de faire est extrêmement difficile. Je dois faire des choses exceptionnelles pour rester compétitif. Pour être tout à fait honnête, je ne pense pas que cela ait été le cas au cours des quatre ou cinq derniers mois, puisque le problème a commencé à Newport. Habituellement, je consacre plus de temps à mon entraînement et plus de temps, vous savez, comme des blocs d'entraînement dans des climats chauds et des choses comme ça. Donc c'est quelque chose que je vais devoir examiner", a-t-il ensuite détaillé au quotidien britannique.